Comme n’importe quels autres éléments de la Bugatti Chiron, cette dernière possède un système de freinage comme vous n’avez jamais vu. #IntroPutaclic
On vous passera les chiffres et les moindres détails de cette nouvelle Bugatti Chiron, surtout quand nos confrères l’on déjà très bien fait avant nous la semaine dernière. Mais pour la forme, voici une synthèse des chiffres importants avant que l’on parle de ses freins.
La Bugatti Chiron, produite à 500 exemplaires, est dotée d’un W16 avec un total de 4 turbocompresseurs développant 1500ch et 1600Nm de couple. C’est aussi une voiture assez lourde avec 1900 kg, mais ses grosses hanches sont très vite pardonnées par sa Vmax bridée à 420 km/h ou son 0 à 100 km/h en 2.5 secondes ! Voilà, vous savez tout.
Des freins à pas piquer des hannetons !
Un supercar qui peut accélérer de 0 à 400+ km/h en 30 secondes a plutôt intérêt à avoir des freins plus que correct ! Naturellement, la Bugatti Chiron en possèdent de très spéciaux. Si spéciaux qu’ils peuvent générer de l’appui aérodynamique (downforce), ce qu’aucunes autres supercars ne sait encore faire.
L’ingénieur en chef Bugatti en charge des freins (Jachin Schwalbe) a expliqué plus en détail cette approche au salon de Francfort, la semaine passée. Tout d’abord, il est important de savoir que les gros freins en céramique de la Bugatti Chiron reçoivent beaucoup d’air grâce à trois admissions différentes sur la supercar. Et pour dissiper tout l’air chaud souhaitant s’échapper de ces freins, Bugatti a installé une sorte de bouclier sur ces derniers (voir galerie photo ci-après) afin d’en contrôler la direction de sortie.
Jachin Schwalbe n’avait pas de données chiffrées pour appuyer ses dires, mais c’était clairement selon lui un apport significatif à l’appui aérodynamique de cette supercar, qui plus est testé en soufflerie et observé à l’aide d’imagerie thermique. De plus, le brevet de ce « bouclier » a été déposé par Bugatti il y a cela déjà plusieurs mois.
Ensuite, au delà d’expulser l’air d’une certaine façon, cette prouesse est réalisé sans trop affecter les pneumatiques. Ainsi, ces derniers bénéficient d’une durabilité optimisée, bien meilleure que sur la Veyron. Autre information intéressante, les étriers AP Racing utilisés sur cette Bugatti Chiron possèdent 8 pistons à l’avant, et 6 à l’arrière. Et pour couronner le tout, ils sont en titanium (symbole « Ti » ou de n° atomique 22; TEAM physique-chimie représente!), ce qui est presque du jamais vu pour une voiture homologué route.
Bref, l’ensemble permettant à la Bugatti Chiron de passer de 400 à 0 km/h en 10 secondes. MIC DROP ! Waouw 🙂