Il y a quelques semaines, Porsche achetait 10% des parts de Rimac. L’idée derrière cette stratégie est de s’appuyer sur le savoir faire de Rimac pour développer ses futures voitures électriques, comme la Taycan. Mais Porsche est déjà un peu dans ce schéma puisqu’ils développent certains éléments moteurs pour d’autres marques du Groupe Volkswagen. Et cela ne touche pas que l’automobile. Ils aident autant Harley Davidson que des fabricants de monte-charges. Mais restons sur nos quatre roues, voici 5 voitures connues, pour différentes raisons, qui ont été développées avec l’aide du constructeur de Stuttgart.
Audi RS2
Commençons par l’une des familiales allemandes les plus connues, l’Audi RS2. Alors sur le coup, c’est facile puisqu’elle hérite des jantes « Cup » et des étriers rouges Porsche. Moins visibles, les suspensions viennent également du constructeur de Stuttgart. Enfin, ils ont ajouté un peu de poudre de perlimpinpin au 5 cylindres pour qu’il puisse atteindre 315 chevaux. La RS2 était même assemblée dans l’usine Porsche située à Rossle-Bau, grâce à une récente joint-venture, ce qui nous amène à la prochaine voiture…
Mercedes 500E
Porsche croule peut-être sous l’or aujourd’hui, mais dans les années 1990, c’était la crise, la vraie. Les ventes du Cayenne et de la Boxster n’avaient pas encore sauvé Porsche. Le constructeur de Stuttgart avait besoin d’argent, et rapidement. La solution vint de la joint-venture entre Mercedes, où la mission était de rendre la Mercedes-Benz type 124 en un objet désirable et performant face à une BMW M5 en plein âge d’or ! Porsche décida ainsi d’agrandir le volume de la bais moteur pour y intégrer le V8 de 5,0 litres de la R129 SL, ainsi que ses suspensions. Les ailes fut ensuite élargies pour lui donner le côté agressif qu’on lui reconnaît aujourd’hui !
Renault Clio V6
Quoi ? Une Renault ici ? Dans cet article putaclic ? Ok… Sur cette opération de co-développement, Porsche n’a pas touché à grand chose. Toutefois, sur la phase 2 de cette Clio V6, les ingénieurs de Stuttgart ont travaillé sur une partir du moteur central arrière de la française. Au menu, nouvelle culasse, nouvel arbre à cames et nouveau collecteur d’admission. Et enfin, grâce au nouveau calculateur de Porsche Engineering, la française développait 255 chevaux allemands.
Lada Samara
Ah bah oui… Ça vous la coupe ? Lada ! La Samara était peut-être une très mauvaise voiture, mais au moins vous pouviez dire qu’elle avait un moteur Porsche. L’allemand contribua au design et à la modification de quelques éléments du 4 cylindres. Notez que le projet a été précédé par la Vaz-Porsche 2103, une suite prévue à la Lada 1500, mais qui n’a jamais vu le jour… Heureusement non ?
Seat Ibiza (Mk1)
Voici une autre voiture modeste qui hérite de l’écusson, ou presque, de Stuttgart. Plusieurs constructeurs ont été sollicités pour la création de la première Seat Ibiza. Karmann fut en charge de la production tandis que et le design fut confié à Italdesign. La partie de Porsche fut simple, puisqu’ils utilisèrent le même moteur que la Lada Samara. Enfin, petit fun fact, Seat a même dû payé une taxe à l’allemand pour avoir le droit d’apposer la mention « System Porsche » sur le cache culbuteur. Et oui, certains propriétaires allaient même plus loin en inscrivant cette mention sur la carrosserie de leur bolide !
Et la Peugeot 505