24 Heures du Mans – Un récent changement dans les règles des catégories en endurance pourrait permettre à des marques comme Bugatti ou Koenigsegg d’intégrer plus facilement la compétition, à partir de modèles existants. Koenigsegg ne s’en cache d’ailleurs pas.
Dès 2021, la règle d’engagement de la catégorie reine des 24 Heures du Mans va changer. Les constructeurs devront en effet proposer des autos dérivées de modèles de série (et donc plus des prototypes) avec une hybridation obligatoire. Ainsi, ce genre de revirement ouvre la voie à une intégration de marques qui n’auraient, sinon, jamais vraiment pensé à s’insérer dans la meute des engins tournant sur une journée complète sur circuit.
Et puisque le nombre d’hypercars à venir est important (McLaren Speedtail, Mercedes Project One, Aston Martin Valkyrie…), autant dire que l’avenir de l’endurance et des 24 Heures du Mans s’annonce passionnant, alors même que l’on craignait une mort lente après le départ de Porsche ou Audi et le seul « grand » encore présent, à savoir Toyota.
Ensuite, cet énorme chamboulement permettrait ainsi, théoriquement, à Bugatti de développer une Chiron pour la course, ou à Koenigsegg de préparer une Agera dans le cadre des 24 Heures du Mans. C’est d’ailleurs quelque chose qui est évoqué du côté de la Suède. Christian Von Koenigsegg, le patron de la marque éponyme, a confié qu’il « adorerait » s’engager en compétition. Il rajoute qu’il suit d’ailleurs ce dossier de très près. L’homme précise cependant que la descendante de l’Agera ne sera pas hybride. Mais étant donné que l’extraordinaire Regera l’est, il y a des chances de voir Koenigsegg au 24 Heures du Mans.
Avouez en tout cas que de voir une catégorie remplie d’engins dérivés directement de véhicules de série aura une toute autre gueule qu’une « bête » bagarre entre prototypes auxquels il est bien difficile de s’identifier…