Dans le monde des voitures anciennes, il y a une découverte récente qui a fait parler d’elle. Plus de 80 voitures ont été trouvées dans une grange, la plupart en mauvais état avec un petit bonus végétation sur la carrosserie. Le paradis des restaurateurs motivés : classiques françaises, américaines, Porsche et autre Jaguar… mais la star de cette découverte reste une sublime Lamborghini Miura P400 !
Cette collection a été mise à jour lors de la mort de son propriétaire, Henri Ruggieri. Répartie dans 4 endroits différents, ce sont des dizaines de voitures qui ont été trouvées (dans une grange, sous des arbres, etc.) dans un état qui ferait sûrement peur à n’importe quel carrossier. Trouvaille de grange ou « festival de la rouille » c’est à vous de voir.
Beaucoup de ces voitures ont en effet des pièces manquantes, et pour les très anciennes inférieures à 1940, il est souvent précisé une corrosion perforante importante. On vous rassure, les voitures n’ont pas été achetées à l’époque pour être entreposée sans jamais avoir touché le bitume et subir les dégâts du temps. La plupart des modèles cumulent 50 000 km. On y trouve même une Citroën C15 atteignant les 420 000 km.
La Lamborghini Miura P400 vendue 560 000€
La pièce maîtresse de cette collection, la 118ème Miura P400 sur 500 produites a elle aussi subi son stockage longue durée. Encore dans son jus d’origine, le V12 transversal va sûrement nécessiter quelques coups de WD40 avant de repartir ! Mais un exemplaire entièrement original de la belle se vend encore à prix d’or, même dans un état moyen.
Avec ses 77 886 km, la Miura a tout de même réussi à atteindre le prix de 560 000€ aux enchères. Elle devrait maintenant partir au pays du chocolat, la Suisse. On attend donc impatiemment le résultat d’une potentielle restauration !
On note aussi la vente d’une Jaguar Type-E à 99 000€, ainsi que la voiture de l’âge d’or de Porsche : une 356 Pre-A pour 48 000€. Cette dernière ayant explosé l’estimation de 10 000€ à 15 000€ au vu de son état médiocre.
Toutes les autos ont été présentées aux enchères à Tarbes ce 21 janvier 2019. Les recettes de la vente allant être partagées à la succession de ce monsieur. Seul bémol, pas de réels successeurs n’ont été identifiés, alors si un généalogiste vous appelle sous peu…
On vous laisse avec une petite galerie photo pleine de rouille !