Décidément, à Marseille, la loi c’est un peu comme un autoradio sur une Porsche 911 : en option. A commencer par l’assurance auto, qui semble être non obligatoire pour un conducteur sur cinq selon un courtier en assurance de la région Méditerranée.
Marseille est la ville la plus chère en matière d’assurance auto en France, et de loin. Selon une récente étude, les primes s’élèvent en moyenne à 784 € dans la cité phocéenne pour une année complète, contre 701 € à Paris et 713 € à Lyon. Les Parisiens qui se plaignent du coût d’usage du véhicule peuvent donc revoir leur copie.
Le problème, c’est qu’à Marseille, beaucoup de choses sont en option : le respect des feux rouges/Stop, le respect des autres, les victoires de l’OM, mais aussi l’assurance auto. Le directeur d’un syndicat de courtiers dans la région Méditerranée a confié à France 3 qu’à Marseille, il y aurait 1 conducteur sur 5 qui n’est pas assuré.
« L’assurance auto ? Pourquoi faire, frère ? »
Si vous êtes assuré et que vous roulez souvent à Marseille : un conseil, soyez vigilant et éviter tout accrochage ou accident. En effet, en cas de problème avec une personne non assurée, c’est le Fonds de garantie qui vous indemnisera (ce fonds étant financé… par ceux qui payent une assurance). Problème : cela peut prendre beaucoup de temps.
A l’inverse, les personnes qui roulent sans assurance risquent gros. En plus des amendes (qui peuvent désormais venir des radars automatiques) allant de 500 à 7500 €, ces automobilistes/motards et autres usagers de la route devront rembourser le Fonds de garantie.
Un petit rappel à ce sujet : lorsqu’une personne devient handicapée à vie à cause d’un accident, cela coûte plusieurs millions d’euros à la société en soins, pensions d’incapacité… Des millions d’euros que devra rembourser la personne non assurée.
Rappelons malgré tout que l’assurance auto est obligatoire
Enfouis au plus profond de la législation française, s’inscrivent des devoirs fondamentaux de chaque citoyen. Parmi ces commandements incombe la souscription à une assurance auto. Obligation absolue pour tous les détenteurs de véhicules terrestres à moteur, la loi du 27 février 1958 ne laisse place à aucune dérogation. Dès lors, un dédain du respect de cette obligation mettrait en scène des retombées juridiques dramatiques et pécuniaires. Non sans gravité, l’absence de couverture conduirait en effet à une peine d’amende majorée, complémentairement à la confiscation du véhicule et une suspension éventuelle du permis de conduire.
Néanmoins, si la loi se montre intransigeante, elle donne parallèlement le choix de la formule. Sociétés d’assurance proposent une panoplie de contrats enrichis d’options multiples, aux cotisations progressivement élevées selon la couverture demandée. De l’assurance au tiers, couverture minimale légalement requise, à la formule tous risques, chaque conducteur a l’opportunité de personnifier son contrat suivant ses nécessités et ses moyens. Cette obligation légale matérialise ainsi une aubaine, promouvant une protection adaptée pour chaque assuré au gré de ses exigences. L’assurance est donc obligatoire, le choix du contrat est optionnel. Pour souscrire une assurance automobile, vous pouvez vous tourner vers Ornikar Assurances pour votre voiture.
Dans quel cas une assurance au tiers est suffisant ?
Question majeure lors de la souscription d’un contrat d’assurance auto, la détermination du degré de couverture nécessite une réflexion préliminaire. A cet égard, l’assurance au tiers constitue le déploiement minimal, assurance de base plutôt conseillée aux conducteurs ayant des véhicules anciens ou de faible valeur. En effet, ce type de police d’assurance se focalise essentiellement sur la responsabilité civile, couvrant les dommages causés à autrui lors d’un accident de la route. Le prix du contrat est donc moins élevé, cependant les protections le sont également.
De surcroît, pour ceux dont le véhicule ne requiert pas de protection élargie, cette formule limite les dépenses qu’engendrerait une formule d’assurance complète. Pourtant, il s’avère primordial de rappeler que l’assurance au tiers exclut toute indemnisation pour les préjudices qu’infligeraient à l’assuré un accident non responsable ou un événement imprévu tel un vol ou un incendie. Le choix de ce type d’assurance demande donc une étude précautionneuse de la situation individuelle, alliant analyse du besoin et de la capacité financière. Une option effectivement attractive pour ceux qui y trouvent leur compte, mais qui exige une saine et perspicace appréciation du risque.
L'avis de Downshift
Fort heureusement, les personnes non assurées restent plus rares que les défaites de l’OM. Mais elles sont quand même trop nombreuses à Marseille. Du coup, soit vous évitez la ville, soit vous vous payez un hélicoptère pour vos déplacements.