Le patron d’Aspark, cette petite marque japonaise sortie de nulle part, clame que son bolide est la toute première hypercar électrique. Avec quatre moteurs (un par roue) et un total de 2012 ch et plus de 2000 Nm.
D’un coup, d’un seul, ton V6 TDI préparé au Stage 3 avec gros turbo/échangeur et 700 Nm aux roues devient un vulgaire moteur de voiture sans permis. Tu souhaites savoir où sont les limites actuelles en matière de puissance et de couple ? Jette donc plutôt un oeil du côté du Japon, où Aspark dévoile la « Owl ». Un drôle de nom qui signifie « chouette » en Anglais, mais ici, le rapace est plutôt du genre aigle royal.
Ils sont fous ces Japonais
L’Aspark Owl repose une plateforme en carbone abritant 4 moteurs électriques, soit un par roue. Le total est de 1480 kW, ce qui représente un peu plus de 2000 ch, pour environ 2000 Nm de couple. Le constructeur japonais a simplement communiqué sur le temps du 0 à 60 mph, soit 96 km/h : 1,69 seconde. En clair, clignez deux ou trois fois des yeux, et vous serez à une centaine de km/h à bord d’un sacré engin à sensation.
Les batteries, dont la capacité n’est pas connue, fournissent suffisamment d’énergie pour dépasser les 400 km selon Aspark, qui annonce également une autre donnée intéressante : la Owl a une vitesse maximale d’un peu plus de 400 km/h.
Le prix de 15 Tesla Roadster ?
Nous ne connaissons pas encore le prix exact de la Tesla Roadster, mais si l’on part sur un tarif de 200 000 €, nous pouvons déjà dire que la Owl vaut 15 fois plus cher. Il faudra en effet débourser 2,9 millions d’euros pour s’offrir un des cinquante exemplaires, qui seront assemblés par un spécialiste en Italie.
C’est le prix de l’exclusivité et de la première voiture électrique de série au delà des 2000 ch, avec une aérodynamique active et un design plutôt réussi, il faut le dire, pour un coup d’essai.