Infiniti présente rarement des nouveautés en Europe. Mais là, il faut le reconnaître, la marque nippone nous fait sacrément plaisir. Elle dévoile en effet la version quasi définitive de la Q60 « Black S ».
Infinti n’est pas le constructeur le plus connu ou le plus répandu parmi les marques asiatiques en Europe. En fait, c’est même un des plus confidentiels. Infiniti se fait pourtant grandement remarquer à quelques heures de l’ouverture du Mondial de Paris avec une version très avancée du Projet Black S.
Black S(port)
Pour concevoir la Black S, Infiniti est parti du coupé Q60. La marque a conservé le V6 3.0 « VR30 » biturbo de 400 ch auquel elle a ajouté une partie hybride. Le coup est double : améliorer les performances sans faire exploser la note CO2 en usage normal.
Infiniti a réutilisé le fameux système hybride KERS utilisé en Formule 1. La Q60 Black S dispose de trois « moteurs générateurs » électriques.
Dans certaines conditions, ils récupèrent l’énergie dégagée par les turbo, mais aussi au freinage. Ils peuvent aussi servir de moteurs électriques pour épauler le V6, et entraîner, notamment, les turbos électriquement.
L’énergie électrique récoltée est stockée dans une petite batterie de 4,4 kWh (soit 25 fois plus petit que la batterie des Tesla Model S). Lorsque la demande de puissance est maximale, elle libère cette électricité dans les deux moteurs électriques associés aux turbos, améliorant la réponse.
Plus de 500 ch dans une Infiniti
Il est rare de voir des supercars Infiniti. En fait, cela n’arrive jamais. Mais cette Q60 là, partiellement issue du monde de la F1, développe 571 ch cumulés (moteurs électriques et bloc thermique) lors des phases de boost. Impressionnant pour une auto qui était jusqu’ici plutôt sage.
Infiniti n’a pas encore donné de date de commercialisation ni de prix, mais l’auto est maintenant en bonne voie pour être vendue. Elle concurrencera directement des modèles comme la BMW M4 GTS.