Vous l’avez peut-être remarqué ces derniers jours : les prix à la pompe ont bien chuté, après avoir atteint des quasi records en début d’année. Le prix du baril a tout de même pris 4 % en une journée à cause d’attaques de supertankers dans le Golf d’Oman.
Depuis quelques jours, vous avez sans doute remarqué la baisse notable des prix des carburants à la pompe. Jean-Michel gilet jaune va donc pouvoir se réjouir un peu, d’autant plus que la baisse n’est pas négligeable : 3,7 cts de moins pour le gazole, et 3,5 cts de moins, en moyenne, pour les sans-plomb, avec des tarifs respectifs de 1,43 € et 1,52 € pour les gazole et SP95-E10.
Le prix du baril a toutefois flambé aujourd’hui à l’ouverture de la bourse après les attaques perpétuées contre deux supertankers dans le Golf d’Oman (au large de l’Iran). Le premier transportait du naphte (un produit lourd) et le second du méthane.
Les Etats-Unis ont accusé à demi-mot l’Iran (qui subit de plein fouet l’embargo américain, l’ennemi « juré ») de mettre en place ces attaques, qui seraient dues à des mines et des torpilles. Oui, c’est peu comme Mission Impossible, mais dans la vraie vie. Sauf que là, ça met en jeu des vies, et ça fait surtout bien grimper le prix du baril, et on n’avait pas forcément besoin de ça.
Alors que faire ? Rouler au thermique et être à la merci des variations de prix, des lois qui changent et des interdictions à venir ? Ou rouler à l’électrique et être à la merci d’EDF, des voitures qui prennent l’eau et qui ne freinent pas ?