Modifier une Ford Focus RS de seconde génération devrait être un plaisir, et pas un casse-tête. Pourtant, le propriétaire de cette auto a dû se la casser, la tête, pour caser autant de chevaux sur les deux roues avant.
La Ford Focus RS II, vous vous en rappelez ? Oui, vous savez, celle qui avait un cinq cylindres d’origine Volvo, turbo, et de 305 ch. Et aussi, au passage, la dernière Focus RS à avoir une transmission avant. Une base de préparation normalement assez limitée puisque les tractions n’aiment pas les avalanches de couple et de puissance (« retour de couple dans la direction, bonjour »). Ceux qui ont pu conduire la Renault Mégane RS by « Dijon Racing » le savent, une trop grosse puissance sur une transmission avant devient vite ingérable.
Mais peu importe, pour ce préparateur anglais de Focus RS qui a poussé le cinq cylindres de 305 à 900 ch, tranquille, peinard. Une gestion électronique permet quand même de brider la puissance à environ 600 ch pour éviter de sécher les pneus avant au moindre démarrage.
En réalité, Devil Development est même allé plus loin, avec une Focus RS mKII de 1050 ch, avec préparation à l’éthanol, turbo à 2,8 bars et d’énormes modifications. Vous trouverez la vidéo qui prouve la puissance par ici.
Malheureusement, 900 ch en départ arrêté, en traction, et sous la pluie, c’est autant utile qu’un bidon d’Adblue pour un propriétaire de Renault Zoe. Par contre, les reprises, une fois lancé, sont tout simplement dantesques, et à ce petit jeu, la Focus RS ici présente pourrait manger bien des engins sur la route.