Selon Le Parisien, les effectifs de police et gendarmerie seraient insuffisants pour faire tourner les radars mobiles automatiques, qui vont être rangés au placard jusqu’à la fin du confinement.
« Une conséquence inattendue de la crise sanitaire : mardi soir, le centre national de traitement des infractions de Rennes (Ille-et-Vilaine) a envoyé un message à tous les états-majors de France demandant de « ne plus utiliser les équipements de terrain embarquables et les équipements de terrain mobiles », compte tenu « qu’aucune équipe de maintenance ne peut assurer le suivi des radars. » Une décision qui s’applique depuis ce mercredi et jusqu’à la fin du confinement« .
Voilà ce que nous annonce Le Parisien, qui a l’exclusivité de cette information. En clair, la totalité des radars mobiles automatiques (nous parlons ici seulement des mobiles) ne fonctionnera plus jusqu’à la fin du confinement.
Evidemment, nous vous voyons venir gros comme des pare-chocs de Golf R : les radars fixes, eux, sont toujours opérationnels. Ne tentez donc pas de faire les Ari Vatanen sur la route, profitant du fait qu’elles sont désertes et qu’il n’y a plus de contrôles mobiles (radars sur trépied, radars mouchards embarqués…). Par ailleurs, un syndicat de police a rappelé que les forces de l’ordre pouvaient toujours se servir des jumelles pour les contrôles des « grands excès de vitesse ». Le seul lot de « consolation », c’est que vous pourrez peut-être éviter de prendre bêtement une amende pour 1 km/h au dessus de la limitation.
Le site spécialisé Radars-auto.com explique que malgré le confinement, les dégradations de radars n’ont pas diminué. Alors deux choses : la première, c’est que si vous roulez à une allure normale, vous n’aurez pas de problème d’amende ou de retraits de points. Et la seconde, c’est que les dégradations, au final, nous (et vous) les payons tous, puisqu’il faut bien réparer, à terme, ces radars.
La punchline Downshift
On te voit venir avec ton Stage 3… non, reste à la maison, s’il te plaît.