Contrôle technique 2022 : quels sont les principaux motifs de contre-viste ?

Il semblerait que nos vieilles voitures françaises se portent mieux qu’on ne le pense ! Malgré leur âge, les véhicules conformes au contrôle technique ont grimpé d’un petit cran en 2022. On peut dire que nos bolides ont la forme, à part leurs pneus, leur freinage, leur éclairage et leur pollution, qui sont toujours les principales causes de panique en contre-visite.

On parle en 2022 de 21,25 millions de contrôles techniques réalisés en France. Il ne s’agit pas seulement de nos voitures à usage personnel (86 % du total), mais aussi des utilitaires, des voitures de collection et de tous les véhicules qui sont soumis à des règles strictes (dépanneuses, taxis, transport public, etc.).

80,56 % des véhicules étaient conformes en 2022

C’est un fait : nos chères voitures vieillissent, et pas qu’un peu ! En 2022, l’âge moyen d’un véhicule en France a atteint 12,5 ans, contre 12,3 ans en 2021 et 11,2 ans en 2013.

Mais malgré leur grand âge, le bilan du contrôle technique est plutôt encourageant. En effet, 80,56 % des véhicules étaient conformes en 2022, contre 80,10 % l’année précédente. Et pour les véhicules particuliers, le résultat atteint même les 81 % ! C’est plutôt rassurant, même si cela signifie que plus de 4,13 millions de véhicules (soit 19,44 %) ont été déclarés non conformes en 2022.

Logiquement, plus un véhicule vieillit, plus le risque d’être recalé au contrôle technique augmente. Selon les données de l’UTAC, près de 96 % des voitures particulières de 4 ans (première visite) sont conformes. Mais le chiffre passe à 87,90 % pour les modèles âgés de 7 à 10 ans, et à moins de 74 % pour les plus de 10 ans. Autant dire que si votre voiture est plus vieille que votre arrière-grand-tante, mieux vaut croiser les doigts et faire une petite prière avant de passer le contrôle technique !

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Des véhicules diesel encore majoritaires

En 2022, les principales raisons de non-conformité lors du contrôle technique étaient liées aux pneumatiques (mauvais montage, usure excessive, etc.), au freinage (usure des plaquettes, inefficacité du frein de stationnement), à l’éclairage (ampoules grillées) ainsi qu’à la pollution.

La récurrence de ces problèmes n’est pas vraiment une surprise, étant donné que près de 8 véhicules diesel sur 10 contrôlés l’année dernière étaient âgés d’au moins 7 ans, et que plus de la moitié d’entre eux avait même plus de 10 ans. Bien que la tendance soit à la baisse depuis 2018, le parc automobile français reste majoritairement dominé par les véhicules diesel, qui représentent 64,31 % des contrôles.

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