Malgré les investissements encaissés par Aston Martin, la firme anglaise est en difficulté, et la pandémie mondiale n’aide pas son cas. Pour sortir la tête de l’eau, Aston Martin a déjà annoncé la commercialisation d’un SUV, et récemment d’une stratégie proche de celle de Ferrari consistant à baisser les volumes. Mais qu’en est-il de ses moteurs qu’ils avaient convenu d’acheter à Mercedes-AMG ?
Actuellement, le deal entre les deux entités stipulait que Mercedes-AMG devait fournir leur V8 4.0 bi-turbo. On sait également en parallèle qu’Aston Martin prépare un V6 hybride pour sa gamme de supercar, issu de leur expérience en Formule 1. Ce moteur sera d’ailleurs utilisé pour la Valhalla, attendue en 2021/2022.
Toutefois, Andy Palmer, patron de la firme anglaise de Gaydon, n’est pas en accord avec la politique de downsizing du constructeur automobile allemand. « Mercedes-AMG a été très transparent sur leur stratégie, en revanche nous n’avons pas la volonté de mettre des 4 cylindres dans nos voitures. Nos chemins doivent se séparer » précise le CEO. Ce n’est pas une déclaration officielle de la marque ni la source d’un communiqué de presse, mais cela y ressemble quand on sait que ces mots sont sortis de la bouche du n°1 d’Aston Martin.
Puisque ce V6 sera épaulé par une assistance « propre » fournie par deux moteurs électriques, Andy Palmer a annoncé qu’il sera aussi puissant que le V8 actuel. Ce dernier pourra également rejoindre rapidement la baie moteur des futures Aston Martin car il a été étudié pour satisfaire les exigences techniques de la plateforme sur lesquelles sont produites les DB11 et DBS Superleggerra. Le choix d’accueillir 6 cylindres est une grande première pour la marque depuis l’ère « post-Ford ». Le CEO garantit un bruit similaire et comparable aux supercars actuelles de son catalogue.