Sur certaines autoroutes espagnoles, les forces de l’ordre utilisent désormais des drones sophistiqués. Ces derniers sont capables de filmer les conduites dangereuses, et à moindre coût par rapport à l’hélicoptère. Depuis le sol, personne ne peut échapper à ce mode de surveillance.
Après les radars mobiles, les voitures radars presque indétectables, voici venu un nouveau moyen de persuation pour les forces de l’ordre d’Espagne : le drone. Attention donc à ceux qui auraient le pied lourd.
Des drones discrets et moins chers
Depuis trois ans, les forces de l’ordre espagnols jouissent d’un outil plus discret qu’un hélicoptète, et surtout beaucoup moins cher. Une heure de vol de drone coûterait quelques dizaines d’euros, contre 5000 € pour l’hélicoptère de la gendarmerie, en comptant le salaire du pilote et des passagers.
Mais c’est avant tout un outil de signalisation pour les forces de l’ordre, puisque ces drones ne sont pas (encore) capables d’enregistrer les excès de vitesse.
En Espagne, ce sont 22 drones qui survolent les autoroutes espagnoles. Des appareils bien particuliers et assez différents de ceux utilisés pour les loisirs. Ces derniers restent une quarantaine de minutes en vol et servent à traquer les dépassements dangereux, les conduites irresponsables et éventuellement les délits de fuite. Une équipe au sol prend ensuite le relai et lance l’interpélation des automobilistes surpris par le drone.
Bientôt des drones en France ?
Dans l’Hexagone, le cadre législatif empêche à date le déploiement de tels appareils dans le ciel. Toutefois, compte tenu du gain économique en comparaison d’un hélicoptère, la loi pourrait évoluer dans le sens des forces de l’ordre, et peut être même plus vite qu’on ne le pense.