Après 59 jours « d’incarcération » au Japon, Carlos Ghosn est en route pour la France. La suite est déjà en marche puisque le PDG de Renault devrait prochainement être officiellement licencié.
Dans un interview donnée à LCI, Bruno Le Maire a reconnu qu’il était temps de changer le leadership chez Renault. D’abord protégé par la gouvernement français, les nombreuses accusations ont eu raison de Carlos Ghosn. Le ministre de l’Economie a donc confirmé ce que tout le monde s’attendait à entendre : la figure de Renault est mis à la porte, et le service RH de la marque au losange n’a jamais été autant sous pression pour renouveler un poste !
Jean-Dominique Sénard à la rescousse ?
Comment supposé récemment sur Downshift.fr, notre pièce est sur le président sortant de Michelin. En effet, sur le papier Jean-Dominique Sénard dispose de toutes les qualités nécessaires pour remplir ce type de fonction : il est disponible, il vient d’une entreprise industrielle, et il a conscience des enjeux de piloter une entreprise au spectre international.
Pour rappel, les parts Renault de l’État représentent 15,01% du capital, ce qui en fait le plus gros actionnaire de l’entreprise. Vient ensuite Nissan (15%), la Deutsche Bank (4,41%), Daimler (3,1%), ses salariés (2,5%) et Autocontrôle (0,86%). Le reste étant divisé en millions de parts publics.