Plusieurs mois après avoir présenté sa nouvelle berlinette à moteur central arrière, la 296 GTB, Ferrari dévoile maintenant la version découvrable, la 296 GTS. La recette est à peu près la même, avec des performances quasiment similaires.
La 296 GTB, présentée l’année dernière, est la première voiture de toute l’histoire de Ferrari à embarquer un V6 bi-turbo hybride rechargeable. La marque avait même levé le voile sur une variante plus radicale, baptisée Assetto Fiorano. La gamme s’agrandit une nouvelle fois, puisque Ferrari offre au monde la 296 GTS, une version spider. Comme sur tous les derniers modèles cabriolets de la marque, celle-ci est équipée d’un toit rigide, rétractable en 14 secondes. Notons l’effort fait par les designers, qui ont fait en sorte que la silhouette de la GTS reste très proche de celle du coupé.
Globalement, la fiche technique de la GTS est quasiment similaire à celle de la GTB. On retrouve donc le tout jeune V6 bi-turbo de 2,9 litres de 663 chevaux, placé en position centrale arrière, ainsi qu’un moteur électrique placé lui aussi à l’arrière. Ce dernier développe toujours 167 chevaux, et la puissance totale reste inchangée à 830 chevaux. C’est largement suffisant pour ruiner le brushing de maman! La vitesse maximale se situe toujours au-dessus de la barre des 330 km/h. Vous voulez d’autres chiffres? 2,9. C’est le nombre de secondes nécessaires à la 296 GTS pour passer de 0 à 100 km/h, et il ne lui faut que 7,6 secondes pour atteindre les 200 km/h.
Bien entendu, qui dit cabriolet dit davantage de poids sur la balance. Cette 296 GTS n’échappe pas aux lois de la physique, et s’alourdit de 70 kg par rapport au coupé, atteignant un poids total à vide de 1540 kg. Cela dit, Ferrari a conservé la même répartition des masses, soit 40,5% à l’avant, et 59,5% à l’arrière. Et pour être tout à fait honnête, ces 70 kg supplémentaires n’ont pas l’air de l’handicaper quand on voit ses performances.
Passons rapidement sur l’habitacle, qui n’a reçu que quelques très légères modifications au niveau des rangements. La planche de bord intègre toujours l’instrumentation numérique ainsi qu’un petit écran situé face au passager. Fidèle au poste, le Manettino permet de jongler entre les différents modes de conduite, parmi lesquels le mode « eDrive » qui permet de rouler en 100% électrique. Comme la GTB, la GTS peut se passer du moteur thermique pendant 25 kilomètres, grâce à la petite batterie de 7,45 kWh. C’est peu, mais c’est une Ferrari, pas une Tesla.
Si vous êtes déçu par l’autonomie électrique, c’est que vous n’avez rien compris à cette 296 GTS. Pour vulgariser un poil, ici, le V6 hybride rechargeable ne sert qu’à passer sous le radar du malus écologique, et au passage à apporter quelques chevaux de plus. Ferrari n’a pas encore communiqué de tarifs pour cette nouvelle variante de la 296. Certains bruits de couloir parlent d’un prix supérieur à 300 000€, mais rien n’est officiel. D’autant que la très méchante Assetto Fiorano, qui coiffe la gamme, est affichée à 302 000€, on imagine donc mal Ferrari proposer la 296 GTS à des sommes aussi élevées. Une chose est sûre, elle sera plus chère que le coupé, disponible à partir de 269 000€.