On ne pourra pas dire que Fiat n’aura pas rentabilisé sa 500. Après 12 ans de carrière, l’auto poursuit sa route, et malgré une prothèse de hanche, des dents qui manquent, des cheveux blancs et une vue réduite au néant, la mamie continue de travailler. Et ça lui réussit !
12 ans de carrière (soit deux fois plus longtemps que la moyenne dans le monde automobile), UN SEUL restylage (!) et des séries spéciales à ne plus savoir les compter, la Fiat 500 fait durer le plaisir. Un peu trop, diront les fins observateurs qui connaissent bien Fiat, et ils ont raison. Tout est vieillissant dans la petite italienne : la mécanique, la plateforme, la présentation intérieure et les technologies. Pourtant, la Fiat 500 se permet de faire péter le score des ventes.
En 2018, la 500 s’est écoulée à 194 000 unités en Europe. C’est le meilleur score de l’histoire de la 500 sur le Vieux Continent, et c’est aussi un très beau chiffre de vente pour une auto qui ne fait pourtant rien pour créer de la nouveauté et attirer de nouveaux clients. Et pourtant, elle se vend par camions entiers, et Fiat en profite.
Pourquoi ? Tout simplement grâce à son design, parfaitement adapté à l’esprit de la 500 originelle. Et Fiat aurait bien eu tort de se priver avec sa poule aux oeufs d’or qui sera malgré tout renouvelée, on l’espère, avant la fin du siècle. De toute façon, les nouvelles normes environnementales auront tôt ou tard la peau de cette 500 là. Mais pas avant une nouvelle année de record pour la Jeanne Calment de l’automobile.