Les annonces faites par Luca De Meo lors de la conférence de la Renaulution nous en avaient appris beaucoup sur l’avenir du groupe. Le PDG avait notamment déclaré qu’Alpine deviendrait une marque 100% électrique d’ici peu de temps, teasant du même coup l’arrivée prochaine d’une compacte sportive, d’un SUV ainsi que d’une sportive développée conjointement avec Lotus. Mais une rumeur fait état d’un autre modèle, prenant la forme d’une GT 2+2, et qui viendrait s’ajouter au catalogue.
Si ce bruit de couloir était arrivé un an plus tôt, nous n’y aurions certainement pas cru. Mais connaissant les nouvelles ambitions d’Alpine, on ne serait pas surpris que cela se vérifie prochainement. Tout est parti d’un forum britannique dédié à l’automobile, et plus précisément d’un internaute qui travaille pour un équipementier allemand. Alpine aurait été en contact avec cette société pour acheter un groupe motopropulseur électrique, pour ainsi ne pas avoir à le développer elle-même.
Jusque-là rien d’exceptionnel, ce genre de démarche est fréquente dans le milieu de la voiture. Sauf que notre homme ne s’arrête pas là, puisqu’il affirme que ces moteurs devaient équiper un des futurs modèles de la marque française. Problème : aucun modèle annoncé par De Meo ne correspond à la description qu’en fait l’internaute.
Il s’agirait donc d’une « GT 2+2 » avec un petit coffre, selon l’internaute. L’auto embarquerait deux moteurs électriques, entrainant chacun une des roues arrière. Répondant au nom de code WZ110, ce modèle serait donc une pure propulsion, dont la puissance serait de 408 chevaux. Mais cette puissance pourrait être supérieure à ce chiffre, dans l’hypothèse où la voiture disposerait d’un troisième bloc électrique sur l’essieu avant. Dans ce cas, la voiture profiterait d’une transmission intégrale.
Vous avez sans doute remarqué l’utilisation répétée du conditionnel. Tous ces éléments sont plausibles, et donnent envie d’y croire. Cependant, la société pour laquelle travaille l’internaute à l’origine de la rumeur n’a pas été retenue par Alpine, qui a préféré se tourner vers une entreprise Française. D’autant que ces démarches pourraient très bien concerner le SUV ou encore la compacte sportive, toujours au programme de la marque. Il reste donc quelques zones d’ombre à éclaircir, mais on a tout de même envie d’y croire.