Ah, voilà le grand retour du diesel. En pleine période de disgrâce, le moteur gras et puant fait son « come back » sous le capot de l’Audi SQ5, avec des valeurs de puissance et de couple impressionnantes.
En 2012, Audi lance son premier SUV sportif avec le SQ5. A cette époque, la marque cède à la « mode » du diesel puissant avec un V6 biTDI 3.0 de 313 ch qui faisait un bruit de V8 américain avec le mode sport enclenché. Etonnant.
Sept ans plus tard, le TDI fait son retour. Après être passé du côté du sans-plomb, le SQ5 refait appel au diesel avec un V6 TDI 3.0 porté à 347 ch avec un couple monstrueux de 700 Nm. Forcément, avec de tels chiffres, le SQ5 TDI fait bien mieux que le SQ5 TFSI qui prend 200 Nm dans la vue. La version TDI revendique d’ailleurs un 0 à 100 km/h en 5,1 secondes, soit trois dixièmes de mieux que la variante essence.
Forcément, à ce stade, il ne reste plus grand-chose au SQ5 TFSI si ce n’est l’agrément moteur. Et encore, aurait-on envie de dire, tant ce V6 TDI de près de 350 ch est un régal à l’usage, soupe, sans vibrations et assez « élastique ».
Pour le reste, c’est du grand classique avec un châssis plus ferme et rabaissé, un différentiel arrière spécifique sur option, une transmission Quattro qui peut faire osciller la distribution du couple jusqu’à 85 % à l’arrière, et une présentation bien sportive. Par contre, ce vert là, c’est assez… spécial.