Vous avez peut-être déjà oublié que le groupe Volkswagen était un des spécialistes du diesel. Le scandale dieselgate n’aura pas empêché la marque d’aller à Genève avec une nouvelle version du Touareg. Au programme : huit cylindres, du couple à ne plus savoir qu’en faire, et une zone rouge à 4500 tr/mn.
On pensait le diesel définitivement enterré du côté du groupe Volkswagen qui, soit dit en passant, est probablement le plus gros investisseur dans la mobilité électrique à l’heure actuelle, avec plus de 20 milliards d’euros de prévus. Mais non, le bon vieux « Turbocharged direct injection » va poursuivre sa route, et à l’occasion du salon de Genève, c’est un Touareg un peu particulier qui est prévu.
Du couuuuuuple
Si vous n’êtes pas trop jeune, vous avez alors peut-être connu la première génération de Touareg. Une époque où Volkswagen osait tout : du W12 au petit moteur en passant par le sulfureux V10 TDI de 345 ch. Eh bien aujourd’hui, Volkswagen nous refait le coup.
La marque allemande nous dévoile les premières images du nouveau Touareg en version V8 TDI. Le bloc a évolué depuis quelques années pour afficher 421 ch et 900 Nm de couple. C’est franchement impressionnant… Et c’est surtout suffisant pour propulser le sage Touareg à 100 km/h en 4,9 secondes. On se rapproche là des temps d’accélération d’une Porsche Panamera haut de gamme.
Diesel pas inintéressant ?
Evidemment, on troll un peu Volkswagen, mais on reconnaît une chose : le moteur diesel a encore de l’intérêt aujourd’hui. Sa dépollution est plus efficace que jamais, il est bien moins gourmand qu’un moteur essence de puissance équivalente et surtout, ses performances sont de plus en plus intéressantes. Et sur un V8, le manque d’agrément n’est plus forcément un argument en faveur du sans-plomb.
Evidemment, s’agissant d’un Touareg haut de gamme, on retrouve des équipements très premium, comme les quatre roues directrices et des barres antiroulis commandées hydrauliquement.