Honda nous gratifie de deux informations intéressantes pour le salon de Francfort : le retour de la Jazz hybride en France en 2020, et surtout, la grille de tarifs de la e, qui, sans surprise, est chère.
Nous nous attendions à un tarif salé pour la Honda e, mais probablement pas à ce point là. Mais avant de parler biftons, petite piqûre de rappel : deux niveaux de puissance seront au programme lors du lancement commercial. Le premier, à 136 ch et le second à 154 ch. A chaque fois, c’est un seul et unique moteur qui entraîne les roues arrière. Les batteries de 35,5 kWh pourront emmener le conducteur dans un rayon d’action d’environ 220 km, et la recharge pourra se faire jusqu’à des puissance de 100 kW en courant continu. Voilà pour le tour du propriétaire.
Ouille, ça pique
La Honda e affiche donc deux tarifs, en rapport aux deux niveaux de puissance. Le premier est à 35 060 € et le second à 38 060 € pour la version de 154 ch, qui permet de passer les 100 km/h en 8 secondes environ. Enlevez le bonus, et vous arrivez à 29 060 et 32 060 €. C’est cher, surtout pour une citadine qui fera grosso modo 200 km.
Et si l’on va plus loin, on trouve le duo Seat Mii électrique et Skoda Citigo e iV à moins de 15 000 €, bonus déduit, avec à peine moins d’espace à bord, et plus d’autonomie ! Bref, Honda prend un pari sacrément risqué avec la e, qui n’aura pour elle que le look avant-gardiste et les rétroviseurs caméra.
Jazz hybride, enfin !
Voilà une voiture qui avait bêtement disparu du catalogue de Honda en Europe et qui va faire son retour en France en 2020. Honda va même virer les motorisations thermique VTEC pour ne proposer que la variante hybride aux clients français. Une bonne chose, finalement, puisque c’était son principal argument de vente (avec son habitabilité) et cela lui permettra surtout de rivaliser face aux Renault Clio et Toyota Yaris hybrides. Nous aurons donc enfin du choix dans ce segment en matière d’hybridation.