Sauf gros chamboulement, le patron de Seat, Luca de Meo, devrait devenir le nouveau patron du groupe Renault. Il succèdera à Thierry Bolloré, et aura fort à faire pour relancer le losange face à une concurrence rude, notamment en Europe.
Depuis l’éviction de Carlos Ghosn, la situation est pour le moins compliquée chez le Groupe Renault et chez Nissan. L’alliance souffre sur certains segments et Nissan affiche de lourdes pertes. Ajoutez à cela un patron de Renault (Thierry Bolloré) récemment viré quasiment du jour au lendemain, et vous vous dites que la maison Renault, c’est un peu comme ces familles de cas sociaux ou plus rien ne va.
Sauf qu’ici, Super Nanny ne pourra rien faire. Luca de Meo, en revanche, a peut-être la solution. Le patron de Seat, en poste depuis 2015 à la tête de la maison espagnole, devrait être officialisé très rapidement à la tête de Renault. Une source aurait justement confirmé qu’il était « le candidat préféré du conseil d’administration ». L’Italien aura fort à faire chez Renault, qui peine sur certains segments. Si les Clio et Captur devraient à nouveau bien performer en Europe, le Kadjar, et surtout la Talisman, le Koleos et l’Espace sont loin d’amener la rentabilité qu’ils devraient sur des segments plus hauts. Et il faut rappeler que Luca de Meo a permis en partie à Seat de se redresser en Europe et de sortir de la période de troubles et de pertes financières…
L’Allemagne, vivier de recrutement préféré du Groupe Renault
Décidément, ces derniers temps, l’alliance adore l’Allemagne. Ainsi, après Alpine, qui a pioché chez AMG pour trouver un nouveau patron, c’est au tour de Renault de se servir dans le groupe Volkswagen. La rigueur allemande fera-t-elle effet ? Quoi qu’il en soit, l’actuel boss de Seat serait donc l’homme en pôle position pour piloter Renault et redresser la barre. Attention, la seule chose qui le retient vraiment aujourd’hui est sa clause de non-concurrence avec Volkswagen. A suivre donc…
La punchline Downshift
Un ancien d’AMG à la tête d’Alpine, le patron de Seat chez Renault… à ce rythme, on aura bientôt le directeur de BMW Motorsport à la tête de Dacia.