Pour séduire le grand public, une voiture doit être belle, et la Kia Stinger l’a compris. Toutefois, pour survivre, elle doit se vendre.
Tout d’abord révélée sous forme de GT Concept en 2011, la Kia Stinger fut commercialisée finalement l’année dernière avec un accueil très positif de la presse et du grand public. Mais bien que la berline coréenne véhicule (tu as vu le jeu de mots?) une très belle image de marque, Kia n’est pas encore sure de la renouveler… Business is business, et la Stinger survivra seulement si le constructeur juge que ses objectifs de volume sont atteints.
Entre concurrence et segment SUV, la bataille est très rude
C’est durant le Mondial Auto de Paris que cette news a filé de la bouche du frenchy Gregory Guillaume, chef du design. Il déclare que pour lui la Stinger est la parfaite ambassadrice, mais qu’il est trop tôt pour anticiper l’avenir. Ce dernier a conscience, comme nous, que le grand public est infecté par la virus du crossover et des SUV de manière générale, d’où son scepticisme. Une berline ou un coupé est souvent le meilleur étendard, mais à moins d’être allemand, ce ne sera jamais une segment « vache-à-lait » vecteur de volumes. De plus, quand on voit la concurrence sur ce segment, c’est une bataille très difficile à gagner.
Des ventes timides pour la Kia Stinger
La Kia Stinger a donc besoin d’être plus que simplement belle, elle a besoin de se vendre. On le sait, l’Europe est un marché très difficile, c’est pourquoi Kia espère pouvoir séduire plus de personnes dans d’autres pays. En Australie, le succès est au rendez-vous, avec seulement 3 mois d’attente pour une version V6. En revanche, en Amérique du Nord et en Europe, le coup de foudre est un peu plus difficile à déclencher et les ventes décollent doucement. Donc pour le moment, si vous rêviez avec impatience d’une deuxième génération, commencez par acheter la première !