La berline, le « doigt d’honneur » du futur aux SUV

La berline peut-elle faire un retour fracassant dans les ventes ? Pour l’instant, nous peinons à y croire. Mais depuis quelques mois, une nouvelle tendance émerge : le rejet du SUV. Et cela serait particulièrement marqué chez les jeunes.

Citez-nous une berline Nissan ! Allez, on vous laisse le temps de choisir, et ne nous sortez pas la GT-R, qui n’en est pas une. En Europe, c’est bien simple, Nissan ne vend pas de berline à trois volumes, la marque réservant ce segment à d’autres marchés comme les Etats-Unis. Pourtant, les déclarations qui suivent viennent bien de hauts dirigeants Nissan, lors du salon de Tokyo.

• « La berline est le doigt du milieu du futur »
• « Les jeunes sont ennuyés par les SUV »
• « Nous reviendrons un jour à la berline, qui n’a jamais été une mauvaise carrosserie »

Automotive News a relevé ces affirmations dignes d’une punchline sur Downshift pendant le salon japonais, où, pourtant, Nissan ne présente pas de berline. Il faut dire que certaines « variables » inquiètent les constructeurs et leurs font penser qu’il serait peut-être intéressant d’oublier les carrosseries trop hautes. En effet, la règlementation en matière de CO2 va obliger les marques à chasser le moindre gramme, et cela passera aussi bien par l’amélioration des moteurs que par l’aérodynamique. Et à ce petit jeu, une berline ou un break ont toujours été plus avantageux qu’un SUV.

Pour l’instant, en tout cas, nous ne voyons pas cette tendance du SUV se tasser. La croissance, même si moins forte qu’auparavant, est toujours là. Et demander à des clients de rentrer dans des voitures basses nous paraît être une tâche trop compliquée pour les constructeurs et leurs équipes commerciales. Le conducteur a mal au dos, est devenu un peu fainéant et préfère le confort d’un véhicule haut sur pattes. C’est le marché qui le dit.