La Renault Clio 3 R.S est une excellente petite auto, à fort caractère, avec un moteur rageur et un châssis encore à la page en 2020. Mais quand on laisse un trop grand « artiste » se pencher sur la française, ça provoque ceci.
Idée de génie, ou coup de folie ? Chacun se fera son avis sur cette création trouvée au hasard sur le célèbre réseau social commençant par la même lettre que « fallait le faire ! ». Au départ, une voiture qui commence à prendre de la cote en occasion : la Clio 3 R.S. L’un des derniers moteurs atmosphériques rageurs français, et surtout un 2.0 sans turbo dans une citadine au départ très sage, mais qui s’est musclée pour accueillir des trains roulants spécifiques.
Et puis, il y a la transformation. Visiblement, ce propriétaire (bulgare ?) s’est réveillé un jour en se disant qu’il serait intéressant de fair copuler la Clio 3 R.S avec une Mégane 4. Chacun son délire, mais pourquoi pas, après tout.
Le problème, c’est que le résultat ne va pas. Intégrer des pièces d’une compacte sur une citadine (qui plus est d’une génération différente) ne va pas. Elargir des ailes sur une auto déjà galbée ne va pas. Mettre un spoiler de type « casquette Lacoste relevée » sur un hayon de Clio ne va pas. Et que dire de l’arrière, avec des feux tellement gros qu’ils donnent l’impression que la Clio est une voiture sans permis.
A côté, la finition Gordini de la Clio 3 R.S est une douce blague. Il faut quand même reconnaître que le diffuseur XXXL et l’aileron qui ferait pâlir d’envie le plus fin bolideur du Pas-de-Calais doivent donner un sacré appui à haute vitesse à la Clio… ou alors créer d’énormes turbulences.