Un seul endroit a été retenu par McLaren pour tester la vitesse de pointe de la Speedtail, le nouveau fer de lance de la marque. Approchant de la fin de son développement, il fallait que la Speedtail s’étire les jambes et quoi de mieux que la piste d’atterrissage des navettes spatiales ?
Le prototype XP2 s’est donc lancé plus de 30 fois à plus de 400 km/h au Kenndy Space Center, en Floride. En termes de répétabilité, on est loin devant Bugatti qui, rappelons-le, oblige le client à changer entièrement les roues une fois le club des 400 atteint. Au volant, qui d’autre que Kenny Brack, vainqueur de l’Indy Racing League en 1998 et de la prestigieuse Indy 500 en 1999. Plus récemment, il boucla la Nordschleife en 6:43.220 au volant d’une P1 LM. Autant dire que la vitesse ne lui est pas inconnue…
McLaren a donc envoyé son prototype au Cap Canaveral tout en construisant les modèles de série à Woking (106 unités), qui seront livrés aux heureux acheteurs dès Février.
« Le fait que les tests de performance à hautes vitesses de la Speedtail se déroulent à un endroit fortement associé à la repousse des limites et de l’excellence en ingénierie est tout à fait logique » partage Mike Flewitt, Directeur Général de McLaren Automotive. « La Speedtail est vraiment une voiture extraordinaire qui incarne l’esprit pionnier de McLaren et illustre parfaitement notre détermination à continuer de franchir de nouveaux standards pour les performances des super et hypercars ».
Autant dire que niveau communication, marketing, ils sont au point chez McLaren, surtout qu’il n’y a plus de Speedtail disponible : toutes vendues. L’unique inconnue reste la suivante : arriverons-nous à en croiser au moins une sur nos routes ?
La punchline Downshift
Il y a 2 groupes de constructeurs : ceux qui se pougnent sur un temps au Nürburgring et ceux qui le font sur la vitesse de pointe. Quoiqu’il en soit, on aime regarder ces combats de coqs stériles, car en réalité, tout le monde s’en fout. On aime l’innovation et la technologie que ces compétitions apportent, donc continuez s’il-vous-plaît, on a assez de pop-corn !