La Nissan GT-R est une vieille dame. Cela fait 13 longues années que la R35 arpente nos routes, et la supercar japonaise en est déjà à sa 5ème phase. Après avoir fait trembler toutes les voitures exotiques pour la moitié de leur prix, le poids de son âge se fait sentir sur ses performances versus les derniers bolides en vogue. Mais… elle pourrait être réinventer prochainement, courant 2023.
Dans un article de nos confrères de Auto News, ces derniers affirment que la firme nipponne, malgré ses problèmes internes dans l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, serait en train de travailler sur la prochaine Nissan GT-R. Godzilla serait probablement hybride et utiliserait un système de récupération d’énergie permettant d’alimenter son ou ses moteurs électriques. Energie qui proviendrait des phases de freinage.
Toutefois, c’est notre rôle de vous demander de lire cette information avec un peu recul. Cela fait 6 ans qu’on parle de la prochaine GT-R, et pourtant, Nissan n’a pas encore partagé ses plans officiels sur le sujet. Le sujet de la GT-R est bel et bien discuté en interne, mais aboutira t-il vers une prochaine génération ? Suspens.
Mais pourquoi l’hybride ?
Pour deux raisons. La première, la concurrence. Si la Nissan GT-R veut retrouver son statut d’outsider auprès de ses confrères italiens, japonais ou allemands, il lui faut plus de puissance et de performances générales. La technologie hybride pourrait ainsi lui permettre de titiller les 650 ou 700 chevaux. Notons que la variante Nismo actuelle développe 600 chevaux tout rond.
Deuxièmement, les normes anti-pollution. Même si l’utilisation de la technologie hybride sur les supercars, ou autres véhicules performants, est une blague en terme d’écologie (prenez le dernier Ford Explorer PHEV de 450 ch qui consomme sur le papier moins qu’une Renault Twingo), c’est le meilleur moyen de ne pas toutes les voir mourir. Outre le malus que ces riches propriétaires peuvent s’acheter en un clin d’œil, les enjeux financiers liés à la moyenne des émissions de CO2 des véhicules de leurs gammes (importantes amendes en jeu), associés aux villes d’Europe qui ferment de plus en plus leurs portes aux véhicules polluants, forcent les constructeur automobiles à revoir la conception de leurs bolides.