Il est rare de voir des moteurs turbo ne pas sortir les chevaux annoncés d’origine, à l’inverse des moteurs atmosphérique. La Toyota Supra ne déroge pas à la règle avec un beau résultat, à prendre quand même avec des pincettes.
On entend souvent des critiques vis à vis de certains modèles qui ne « sortent pas leurs chevaux ». C’est notamment le cas des blocs atmosphériques, et c’est plutôt normal d’avoir un léger écart avec ce qui est annoncé sur le papier. Ceci est moins vrai chez les moteurs turbo qui sont souvent, au moins, au niveau de la théorie. On sait, par exemple, que la Renault Mégane 3 RS a toujours sorti plus de chevaux que ce qui est inscrit sur la fiche technique, même après de forts kilométrages.
Chez BMW, le six cylindres en ligne TwinPower a longtemps été généreux en cavalerie dès l’origine. Ce n’est pas son transfert sous le capot de la Toyota Supra qui a changé la donne, bien au contraire.
Car and Driver a passé la Supra sur le banc, et la puissance est conforme : environ 345 ch aux roues, alors qu’elle est annoncées à 340 ch. C’est donc déjà très bien, mais le couple est, lui, carrément impressionnant : 580 Nm aux roues, contre 500 Nm annoncés par Toyota. Vous avez bien lu : il y a 80 Nm de « bonus ».
Ce n’est quand même pas rien, et c’est ce qui explique les accélérations canon de la japonaise, au moins en ligne droite. En bref, cela démarre fort, et les préparateurs vont s’en donner à coeur joie pour faire péter le score des chevaux dans les mois à venir.