Le Lada Niva, la « Kalashnikov » de la voiture, est toujours vendue en Allemagne où elle vient de passer l’homologation. En revanche, les rejets de CO2 sont dignes d’une Lambo’, à 226 g/km.
Rustique, sans fioriture, efficace et robuste, le Niva est à la voiture ce que la Kalashnikov est au fusil d’assaut. Le Niva n’est plus commercialisé en France depuis de nombreux mois, la faute à un malus maximal, à des ventes presque inexistantes et à un réseau très faible. L’Hexagone n’a de toute façon jamais été le marché de prédilection du Niva qui poursuit sa carrière en Allemagne grâce à un passage réussi au test d’homologation.
Lada a donc réussi à mettre à jour sa Niva quand Peugeot, Renault, Audi et bien d’autres ont dû retirer des modèles du catalogue parce qu’il ne passaient plus le tests. « In your face », les grands de l’auto ! (Bon, ok, ils n’ont pas du tout les mêmes contraintes ni les mêmes objectifs de vente…).
Le seul problème du Niva, c’est sa mécanique. Il s’agit toujours de l’éternel quatre cylindres 1.7 atmosphérique de 83 ch, qui consomme ses 12 à 13 litres en ville (malgré un poids plutôt modéré du Niva) et qui rejette… ses 226 g/km de CO2. A titre d’information, une Lamborghini Huracan rejette certes un peu plus de CO2 (278 g/km), mais elle a aussi « un peu plus » de chevaux et de cylindres.