Aston Martin fait son entrée sur le segment du SUV avec le DBX, en espérant toucher une clientèle plus familiale.
Aston Martin vient d’entrer dans le cercle absolument pas fermé des marques premium qui ont succombé à l’appel du segment SUV en présentant le DBX. Avec des lignes reprenant celles de la Vantage à l’arrière ou de la DB11 à l’avant, le constructeur offre son interprétation du voyage chic en hauteur. Mention spéciale aux grosses sorties d’échappement et au spoiler arrière (ducktail). Mais ne vous laissez pas avoir par ses courbes, c’est un beau bébé : 2 245 kg et une longueur de 5,04 mètres !
Sous le capot, on retrouve un moteur V8 (4.0L) biturbo d’origine Mercedes-AMG, développant ici 550 chevaux et 700 Nm de couple. Le V8 est couplé à une boîte de vitesses automatique à 9 rapports et reçoit une transmission intégrale qui intègre un différentiel autobloquant permettant de répartir le couple, surtout sur le train arrière. Le 0 à 100 km/h est expédié en 4,5 secondes (contre 3,9 pour le Cayenne Turbo), pour une Vmax plafonnée à 291 km/h.
A l’intérieur, on retrouve une ambiance plus « anglaise ». On observe un combo tradition/technologie dès la planche de bord, accompagné d’une instrumentation numérique (12,3 pouces) et un grand écran tactile (10,25 pouces). Comme à son habitude, les intérieurs Aston Martin sont simples, sans prise de risque ou parti pris ergonomique, et ce DBX ne déroge pas à la règle. Soulignons tout de même que pour le premier 5 places de la marque, le résultat à l’arrière semble plutôt réussi avec 632 litres de coffre et une banquette qui peut se rabattre selon le format 40/20/40.
Les livraisons débuteront à la mi-2020, en espérant que cet écart dans leur politique produit porte ses fruits et booste leurs ventes…