Après Toyota et ses nombreuses filiales automobiles, un nouveau champion japonais aurait pu voir le jour. Le gouvernement japonais aurait proposé un rapprochement entre Honda et Nissan, révèle le Financial Times, afin de (notamment) jouer des coudes avec l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.
L’avenir de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi inquiète la filière automobile japonaise. De plus, depuis la crise du Covid-19 a relancé l’idée, tous les constructeurs ont été touchés. Sur ce constat et dans un élan « d’instinct protectionniste », c’est le conseiller du premier ministre, Shinzo Abe, qui a formulé cette idée. Proposition qui aurait été présentée fin 2019 aux deux constructeurs nippons.
Dans un contexte de concurrence accrue pour la transition vers les véhicules électriques autonomes, et suite à l’arrestation en novembre 2018 de l’ancien dirigeant de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, Carlos Ghosn, un rapprochement aurait pu très bien être envisagé.
Refus des deux partis
NON. A date, cela a le mérite de laisser aucun doute. Du côté de Honda, l’idée a été rejetée. La firme a beau être le troisième constructeur automobile du pays, elle reste très petite au niveau mondial, étant donné qu’elle est seule. Ses concurrents Mazda, Subaru, Suzuki et Daihatsu ont des liens, de près ou de loin, avec le géant Toyota.
Chez Nissan, le directeur général délégué de Nissan, Ashwani Gupta, qui a passé dix ans chez Honda, s’y est également opposé. Le constructeur préfère se concentrer sur le redressement de l’alliance depuis le scandale de 2018.
Affaire à suivre…