Là où l’on pourrait croire que la croyance la plus forte du Pape François est essentiellement tournée vers le ciel, ce dernier endosse aussi le rôle de prophète du climat, jugeant que cette problématique est l’une des plus importantes de notre époque. Alors quoi de mieux pour Toyota et la Conférence des évêques catholiques du Japon que de s’associer afin de lui proposer une Papamobile « propre » lors de son voyage sur l’archipel nippone la semaine dernière.
Peu importe les débats sur l’avenir de l’hydrogène sur le marché automobile, une Toyota Mirai est toujours mieux que le Nissan Frontier ans lequel on l’avait aperçu dernièrement. La Mirai gracieusement offerte au Pape par Toyota est l’un des deux exemplaires aménagés par le constructeur japonais. Elle dispose de la classique plateforme à l’arrière, de rambardes à 360° pour le Saint occupant et son garde du corps, ou encore d’une vitre par balle feuilleté sur mesure à l’avant.
Ce n’est pas la première fois que le Pape François sort une « surprise » de son chapeau pour moderniser l’Église et la tenter de la mettre au centre des débats. Dernièrement, il avait même été le premier à avoir écrit une ligne de code, mais aussi validé auprès du Vatican un chapelet connecté, ainsi qu’une application de prière, ClickToPray.
En ce qui concerne la Toyota Mirai elle-même, celle qui fut autrefois une berline ordinaire est toujours alimentée par un moteur électrique de 153 chevaux. Elle affiche une autonomie estimée à 500 km et ne rejette que de l’eau. D’abord présenté au Pape devant sa résidence au Vatican (photo ci-dessus) par une commission composée du révérend père Domenico Makoto Wada, de l’ambassadeur du Japon et d’une délégation de Toyota Motor Europe, le véhicule fut rapidement autorisé par la Sainteté à rejoindre sa « flotte sacré ».
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