Le réseau autoroutier qui vend du rêve à tous les fans de hautes vitesses a encore de beaux jours devant lui. L’Autobahn n’est pas mort et le parlement allemand vient justement de rejeter la proposition de loi visant à limiter la vitesse à 130 km/h sur l’ensemble des tronçons où la limitation n’est pas limitée.
Décision plutôt unanime du côté du Bundestag (l’équivalent de notre Assemblée nationale). C’est plus de 80% des votants qui ont voté contre la proposition de limiter l’Autobahn à 130 km/h.
Mais alors qui est le traître ?
L’initiative de cette loi qui revient souvent sur la table a été portée par les écologistes allemands. Cette dernière fait écho à une proposition de 2006 de l’Agence Fédérale de l’Environnement, qui suggère une limitation à 120 km/h. Là où vous pourriez croire qu’il s’agit d’un problème lié à la sécurité routière, il n’en est rien. Les hautes vitesses sur l’Autobahn n’ont jamais causé une augmentation accrue des morts sur la route. Au contraire, avec de l’ordre et du savoir-vivre, les allemands ont prouvé que la vitesse pouvait être « domptée ».
Ce dont il est question regarde plutôt la réduction de la pollution en Allemagne. L’État est à la traîne sur sa promesse de réduire de 60% les émissions entre 1990 et 2020, et les blindés allemands sont en marche pour faire la guerre aux moyens de transport motorisés. Les nouvelles normes ne suffisent pas à atteindre ces objectifs, alors l’Agence Fédérale de l’Environnement a tenté de frapper au cœur du « patrimoine » automobile.
Des actions… encore trop timides
Cet été, à cause des fortes chaleurs, l’Allemagne avait tout de même décidé d’imposer des limitations de vitesse sur certaines portions de l’Autobahn. Mais pour une action plus stricte et dans la durée, la tâche reste très difficile pour tous « les colons Greta Thunberg » d’Allemagne et les législateurs allemand. Affaire à suivre…
L'avis de Downshift
Attention, le climat est un sujet les plus importants, vraiment. Toutefois, ce que nous trouvons frustrant pour tous les fans auto, c’est qu’on tape toujours sur les mêmes pour combattre la pollution, alors qu’il suffirait d’analyser ce qu’il se passe dans les airs et sur les mers/océans pour également combattre le problème efficacement et d’une manière plus globale.