Herbert Diess va fièrement se promener en Italie en ce mois d’août au volant d’une Volkswagen ID.3. On lui souhaite bonne route, et surtout pas de panne.
Si vous êtes en Italie (dans des coins très « guindés », évidemment, et pas au milieu des quartiers de la mafia napolitaine) durant le mois d’août et que vous croisez un vieux monsieur au volant d’une ID.3 grise avec une jeune fille, sachez que vous venez d’apercevoir le grand patron du groupe Volkswagen. Rien que ça. L’ancien transfert de BMW a bien droit à un peu de repos après une année chargée à gérer un des plus grands constructeurs mondiaux dans une crise Covid qui faisait perdre jusqu’à 2 milliards d’euros par semaine au groupe Volkswagen.
Les choses rentrent petit à petit dans l’ordre même si le développement de la première électrique de nouvelle génération, l’ID.3, semble avoir été une vraie galère en Allemagne. D’innombrables problèmes d’ordre logiciel ont entâché la gestation de cette auto qui porte pourtant les espoirs de la direction de Volkswagen, qui compte s’offrir une nouvelle image plus propre depuis le dieselgate avec cette famille ID.
Les livraisons de l’ID.3, qui devaient avoir lieu au mois de juin, se font plutôt doucement. Les premiers essais presse ont à peine eu lieu, et les clients vont encore devoir patienter un peu, mais il en est un qui n’a pas attendu. Herbert Diess est donc parti deux semaines en Italie avec cette ID.3, en expliquant qu’il avait confiance dans le travail effectué par ses équipes. Ces dernières doivent cependant transpirer fortement pendant 14 jours : imaginez un peu votre patron tester votre travail en profondeur sur 2 semaines…
Evidemment, ce genre d’annonce bien orchestrée sert aussi de communication au groupe allemand qui va probablement assister de près son patron sur son périple.