Bonne nouvelle pour ceux qui auraient besoin d’un 4×4 accessible et performant en tout-terrain : le Suzuki Jimny revient après une période d’absence. Et il n’a plus aucun malus !
On s’en doutait un peu, mais la promesse faite par Suzuki de reproposer le Jimny en Europe après sa retraite temporaire reposait sur une petite astuce bien connue. Vous le savez, les malus peuvent parfois être très élevés sur certains petits modèles essence, ce qui les prive de tout succès potentiel. Mais il y a une catégorie de voitures qui échappe aux malus : les utilitaires.
Suzuki a donc trouvé la parade : convertir son Jimny en utilitaire. La banquette arrière a été supprimée, et le volume de coffre est désormais de 863 litres, ce qui est plutôt généreux pour le gabarit de l’auto, ultra courte. Et avec une ouverture bien carrée, il sera possible d’y loger des objets encombrants sans problème.
Il y aura toutefois une contrainte à l’achat de ce Jimny : un contrôle technique plus restrictif. Voici le texte de loi :
« Une camionnette dont le PTAC est inférieur ou égal à 3,5 tonnes est soumise à 2 types de contrôle technique : un contrôle technique périodique et un contrôle technique complémentaire. Le contrôle complémentaire porte sur les émissions polluantes. Les 2 contrôles doivent être faits par un organisme agréé, aux frais du propriétaire du véhicule. Si le résultat d’un contrôle est défavorable, une contre-visite est à faire dans les 2 mois.«
Et puis, si vous pensiez à remettre une banquette arrière pour en faire un véhicule particulier, oubliez : depuis le 1er juillet, la transformation d’un utilitaire en véhicule particulier oblige à payer le malus. Ça serait quand même bien dommage, non ?