De nos jours, les performances d’une supercar se jugent par rapport à plusieurs paramètres précis. Toutefois, à la naissance de l’automobile au début du XXe siècle, un seul critère définissait la réputation d’une voiture : sa vitesse maximale.
Très vite, les premiers constructeurs de modèles « sportifs » sont partis à la chasse aux lignes droites pour mieux vendre leurs voitures performantes. De la Mercedes-Simplex de 1902 déjà capable d’atteindre les 117 km/h à la Jaguar XK 120 de 1948 affichant une Vmax de 225 km/h, on n’arrêtait pas le progrès. Notre dossier commence dans les années 50 avec la célèbre 300 SL et remonte jusqu’aux plus grosses supercars de notre époque. Bonne lecture.
Années 50
Mercedes-Benz 300SL : 246 km/h
Connue pour ses portes papillon, cette supercar devint le fer de lance de l’industrie automobile allemande suite à une période de guerre ayant laissé beaucoup de traces. La 300SL développait 225 ch et 275 Nm de couple grâce à un V12 Daimler-Benz inspiré de celui du Messerschmitt Bf109, avion de combat de la seconde guerre mondiale. L’Allemagne était de nouveau dans le « game ».
Années 60
Lamborghini Miura : 280 km/h
Très basse et très large, la Lamborghini Miura misait tout sur l’aérodynamisme et son V12 en position centrale arrière développant 355 ch (pour la version P400 SV8).
Années 70
Ferrari 512 Berlinetta Boxer : 303 km/h
Avant la Miura, Enzo Ferrari s’entêtait à fabriquer des GT classiques avec un moteur à l’avant comme la Ferrari 365 Daytona. Mais le succès de la Miura a suffi pour convaincre l’homme à la tête de Ferrari qu’un moteur central était bel est bien l’avenir pour la marque italienne. Cette 512 Berlinetta Boxer était dotée d’un V12 à plat de 335 ch et faisait d’elle la supercar la plus rapide de sa décennie.
Années 80
Ferrari F40 : 325 km/h
La supercar italienne est un monument de la culture automobile. Elle tient un place particulière dans le cœur de tous les fans de 4 roues. Dotée d’un V8 biturbo de 2936 cc développant 478 ch et 577 Nm de couple, elle était d’une brutalité sans pareille.
Années 90
McLaren F1 : 386 km/h
Cette supercar anglaise était la première de son ère à être construite sur la base d’une monocoque en fibre de carbone. Elle était dotée d’un V12 d’origine BMW développant 627 ch et 651 Nm de couple. Aujourd’hui, cette dernière a une valeur située au dessus de la barre des 10 millions d’euros selon l’état. Notez que récemment, cette légende a donné vie à une réinterprétation moderne, baptisée Speedtail et développant plus de 1000 ch grâce à un V8 hybride.
Années 2000
Shelby Ultimate Aero TT : 414 km/h
Alimentée par le V8 d’une certaine C5 Corvette, Shelby dévoila en 2007 plusieurs versions de l’Ultimate Aero TT dont la plus puissante développait 1287 ch. C’était une vraie « machine à veuve » puisque cette supercar n’était pas équipée d’un ABS, ni d’un contrôleur de traction.
Années 2010
Koenigsegg Agera RS : 431 km/h
On aurait pu voir une Bugatti Veyron dans ce classement, mais c’est une Koenigsegg qui monte sur la plus haute marche du podium des années 2010. Même la version Veyron Super Sports développée par Bugatti un peu plus dans la décennie n’a pas eu raison des 431 km/h de l’Agera RS.
Pour 2020, tous les espoirs de record se portent vers la nouvelle Koenigsegg Jesko, cette même hypercar développant plus de 1600 ch et 1500 Nm de couple, présentée au dernier salon automobile de Genève. Va-t-elle dépasser la barre mythique des 300 mph (482 km/h) ou des 500 km/h ? C’est une question à littéralement plusieurs millions de dollars… Mais attention à la Hennessey Venom F5 qui chasse le même objectif.