Les ventes de voitures Flexfuel ont réussi ce que n’avaient pas réussi à faire les électriques pendant des années : atteindre la barre symbolique du 1 % de part de marché en mix de motorisations chez les véhicules neufs. Et tout ça, juste grâce à une vieille Ford.
A la simple lecture du bilan 2019 des ventes de véhicules Flexfuel, on se dit qu’il y a un certain potentiel au marché du véhicule fonctionnant à deux carburants en France : E85 et essence. En effet, selon un communiqué d’AAA Data, cabinet d’analyse de données automobiles, les immatriculations en novembre ont dépassé les 1400 unités pour les véhicules Flexfuel, ce qui représente 1 % de part de marché de cette motorisation dans l’Hexagone sur le mois dernier.
Une marque, un modèle, un pourcent
La situation est par ailleurs assez drôle. Si les ventes ont connu une forte croissance cette année, c’est juste grâce à l’arrivée sur le marché du Ford Kuga Flexifuel qui est désormais la seule offre en véhicule neuf sur commande pour un véhicule à double carburation. Dacia, par exemple, proposait des moteurs Flexfuel, mais ne le fait plus. Il n’y a plus que quelques versions essence/GPL, notamment.
Du coup, on en vient à se demander pourquoi les autres marques n’essaient pas, au moins, de proposer une telle offre sur certains modèles. Dacia, notamment, pourrait connaître un énorme succès avec un Duster Flexfuel auprès d’une clientèle très sensible à l’argument économique : carburant pas cher, abattement de 40 % du CO2 pour le calcul du malus et carte grise gratuite… Imaginez le carton d’une telle auto !
Tout juste si l’on trouve une offre de moteur Flexfuel chez Seat, notamment, mais… au gaz naturel. Un carburant plutôt économique, sauf que les pompes sont très rares. Pour la diversité des véhicules proposés, du coup, on repassera.
La punchline Downshift
Est-ce qu’on créerait pas une pétition en ligne pour demander une Seat Ibiza Flexfuel ? Histoire d’en faire un Stage 3 écologique.