Quand un patron assure ses équipes qu’il va gérer, et sans faire de tord aux grands de ce monde, vous savez que ça sent un peu le sapin. C’est malheureusement ce qui s’est produit ce weekend lors du GP IndyCar de Détroit lorsque Mark Reuss, vice-président de General Motors, a crashé une Corvette ZR1, immobilisant la course pendant 30 minutes !
Ce dimanche, il faisait beau, la bière coulait à flot dans les tribunes et le patriotisme américain battait son plein ! Et comme d’habitude, un exécutif de la marque devait prendre le volant de la Corvette ZR1 pour gérer la cadence des voitures à plusieurs moments de la course. Malheureusement, le virage n°2 a eu le dessus de la Corvette ZR1 conduite par Mark Reuss. Euh… gênant ! #BadBuzz
Selon les officiels de la course, le crash n’était pas du à une vitesse trop élevée. En réalité, Mark Reuss a tout simplement commit une erreur de débutant. En effet, la première chose qu’on vous apprend en école de conduite, c’est que si vous avez une propulsion de 755 chevaux dont toutes les aides à la conduite ont été désactivés, alors il est sage de ne surtout pas appuyer comme un gros bourrin en sortie de virage, mais plutôt d’y aller progressivement… Si si, c’est écrit exactement comme ça dans « Conduire une Corvette ZR1 pour les nuls », je ne fais que citer le manuel ! Mais Chevrolet à une autre version, et déclare que :
Plusieurs facteurs ont contribué à cet événement, notamment les conditions climatiques et l’état du circuit.
Je pense que je vais me rallier à tous mes confrères de la presse automobile en ajoutant : « et mes coui**** au bord de l’eau, ça fait un radeau ! ». La Corvette ZR1 de Mark Reuss et les autres monoplaces n’avaient montré aucuns signes de détresse sur ce virage n°2 depuis le début de la course. Les boulettes ça existe, alors il faut les assumer. Un des pilotes, Will Power, a même commenté l’incident en indiquant que ce virage était le plus dangereux de la course, même pour un pilote confirmé…