Mazda est régulièrement cité par les passionnés comme la dernière marque généraliste à ne pas céder aux « tendances » : downsizing, électrification. Mais cela ne va pas durer, puisque Mazda dévoilera sa première électrique en fin d’année.
Mazda, c’est un peu comme le village gaulois dans Asterix : ça résiste au temps et aux modes, ça garde son charme et ses valeurs, mais la pression extérieure se fait de plus en plus grande. En particulier celle de l’Europe et des organismes d’homologation, qui forcent même les constructeurs les plus efficients à trouver des solutions alternatives pour réduire les émissions de CO2, en pleine période de « cri d’alarme » des scientifiques sur la montée des températures d’ici la fin du siècle.
Electrique, mais pas n’importe comment
Justement, l’une de ces solutions alternatives est l’électrique. On ne reviendra pas sur le débat de la pollution et du bilan carbone de cette mobilité, qui offre deux mérites indiscutables : le rendement moteur excellent (90 %, contre 30 pour le thermique) et les émissions nulles, réduisant la pollution à l’échelle locale. Mazda va ainsi y venir, mais avec une technologie particulière : celle du prolongateur d’autonomie, qui est en fait… un moteur rotatif !
Pas pour nous ?
L’électrique Mazda sera dévoilée au salon de Tokyo, dans quelques semaines. Nous devrions avoir des batteries de petite taille (35 ou 40 kWh, pas plus), et… c’est tout. Le prolongateur d’autonomie, qui permettrait de faire plus de 400 km, pourrait être réservé aux Américains, qui ont besoin d’une grande autonomie pour aller chercher le Menu Maxi XXL avec Coca 1L en sortant du travail. Pour les Français, la baguette de pain en bas de la rue ne demandera donc pas d’avoir une grande autonomie. Enfin, c’est ce que l’on peut affirmer, en résumé.
L'avis de Downshift
On aimerait bien voir la tête des fanboys Mazda qui se moquaient des autres constructeurs en disant que Mazda était le seul à faire du thermique, et pas d’électrique. Oui, on aimerait bien, juste pour rire.