Quand la transition vers l’électrique rencontre la tradition américaine. On dirait le titre d’une mauvaise série B, et pourtant, c’est de cette philosophie dont s’est inspiré un américain pour créer la première Tesla nomade.
Le marché de l’automobile est en plein évolution, et peut être trop dans certaines niches. Alors que certains automobilistes (la majorité) ne sont pas encore convaincus du passage à l’électrique, voilà qu’aux Etats-Unis on fait tout plus vite, plus grand ou plus fou.
Vous n’êtes pas sans savoir que les américains sont les premiers consommateurs de voitures et/ou vans nomades. Alors qu’est ce qu’il se passe quand un pro-électrique répondant au nom de Travis Rabenberg croise sa passion pour Tesla avec le déplacement nomade ? Oui, dans le mille, un prototype baptisé Tesla Model S « Roamer ».
Travis aurait pu choisir le Model X comme base afin de bâtir son prototype, mais il opta pour une Model S P90D. Comme on peut le voir sur les illustrations de cet article, ce dernier s’est débarrassé de l’arrière pour y fixer une installation permettant au propriétaire de littéralement vivre à bord. Vous avez donc un toit dépliable doté de panneaux solaires capables de générer jusqu’à 1 000 watts, un lit, des compartiments de stockage pour la nourriture et l’eau, ainsi qu’un WC et un évier.
Ce qui est amusant sur ce prototype, c’est que le choix d’une Tesla Model S P90D n’est pas si anodin. Travis Rabenberg a souhaité que cette dernière soit aussi pratique qu’excitante à conduire. Ainsi, avec l’équivalent de presque 700 ch électriques et une Vmax de 240 km/h, cette Tesla devient la voiture nomade la plus puissante et rapide du monde. Son créateur dévoilera dans les semaines à venir son oeuvre fonctionnelle, avec le souhait d’enchaîner avec un roadtrip ralliant le Royaume-Uni à Dubaï.
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