Retour sur 21 voitures Ferrari dotées d’un moteur central arrière italien.
Le constructeur est passé maître dans l’art de la supercar. En un demi-siècle, toutes les voitures Ferrari avec cette configuration ont marqué d’une manière ou d’une autre le monde des voitures de luxe et des supercars…
Dino 206 GT (1967)
C’est la première Ferrari qui disposait d’un moteur central arrière. La première fois qu’un moteur se situait derrière un conducteur/pilote. La Dino était dotée d’un 6 cylindres malgré que les modèles « traditionnels » et précédents possédaient des V12. Seulement 152 Dino 206 GT ont été produites, majoritairement habillées d’aluminium (châssis).
Dino 246 GT (1969)
Comme la Dino 206 GT, cette 246 GT était badgée Ferrari. En revanche, au lieu du moteur V6 de 1986cc, le constructeur italien gonfla ce dernier pour qu’il atteigne 2418cc. Le châssis aussi évolua, en passant de l’aluminium à de l’acier. A partir de 1972, cette dernière fut équipée d’un toit targa, la fameuse version GTS. La Dino 246 GT à moteur central arrière s’est vendue à 3761 exemplaires, un bestseller à l’époque pour Ferrari.
Ferrari 308 GT4 (1973)
La Ferrari 308 GT4 2+2 était la première italienne dotée d’un V8 à Maranello. A noter, dessinée par Bertone, cette GT4 n’a pas marqué l’histoire sur le plan esthétique, car elle était très différente de ce que l’entreprise familiale Pininfarina avait l’habitude de designer pour Ferrari. C’était une voiture très accessible avec seulement 170 ch. Le moteur central arrière était un V8 de 1990cc à la place de la version 255ch de ce V8.
Ferrari 365 GT4 BB (1973)
Une des plus belles Ferrari. Dotée d’un moteur central arrière flat-12 de 4.4L, cette dernière développait 380 chevaux et avait une Vmax de 303 km/h. A ce titre, Ferrari était le premier constructeur à placer un 12 cylindres dans cette configuration.
Ferrari 308 GTB-GTS (1975)
Etant la copie confirme de la Ferrari GT4, mécaniquement parlant, cette 308 fut designée par Pininfarina. Avec 12.000 exemplaires vendues, c’est le plus gros bestseller de toute l’histoire du constructeur italien. A son bord, un moteur central arrière de 8 cylindres en V délivrant une puissance de 255 ch (version avec carburateurs). En 1980, l’injection fera chuter la puissance à 214 ch avant qu’elle ne repasse à 240 ch en 1982 grâce à des culasses comportant quatre soupapes par cylindre.
Ferrari 512 Boxer (1976)
Trois ans après son lancement, la 365 GT4 BB fut dotée d’un flat-12 de 360 chevaux. Initialement équipée de carburateurs Weber, il a fallut attendre 1981 pour que cette dernière puisse être dotée d’un système d’injection Bosch. En revanche, cette évolution se traduisit par une chute de la puissance, désormais de 340 ch pour une Vmax de 303 km/h.
Ferrari Mondial (1980)
La plus « detestée » de toutes les Ferrari. Avec une configuration 2+2 malgré un moteur central arrière (V8) et un positionnement entrée de gamme, ce combo ne fit que rendre l’italienne assez fade et pas tellement agréable à conduire sur la route.
Ferrari 288 GTO (1984)
Aaaah… la 288 GTO. Si vous pensez Groupe B vous imaginez une Ford RS200 ou une Audi S1. Cette GTO était en quelque sorte la réponse de l’italien. On retrouve toujours un moteur central arrière, un V8. Elle développait 384 ch et est valorisé aujourd’hui autour des 2 millions d’euros en état collection (Pebble Beach). 272 exemplaires ont été vendues.
Ferrari Testarossa (1984)
L’arrivée de cette Testarossa a été brutale, dans le bon sens du terme ! Avec un design sans aucuns défauts, mentionner qu’elle était dotée d’un flat-12 développant 390 ch est presque inutile. Mais tout même… on note le 5.8 secondes pour abattre le 0 à 100 km/h.
Ferrari 328 GTB/GTS (1985)
La Ferrari 328 remplace le Ferrari 308 en 1985. Particularité : elle était dotée d’un nouveau moteur V8 de 3.2L (d’où l’appellation 328). Il développait 270 ch et 304 Nm de couple. Cette Ferrari 328 fut vendue à 7 500 exemplaires, dont 6 000 en GTS.
Ferrari F40 (1987)
Quand Ferrari crée une voiture pour ses 40 ans, vous pouvez être que le résultat sera grandiose. Ce fut ainsi le cas de cette célèbre F40. Son moteur central arrière on le connait tous, un V8 biturbo de 478 chevaux pour une Vmax de 324 km/h.
Ferrari 348 TB/TS (1989)
La désignation de la Ferrari 348 correspond à la cylindrée du moteur qui était de 3.4L et aux 8 cylindres. Le « T » pour sa part désignait la boite de vitesses transversale qui était montée sur le moteur central arrière. Elle était disponible en version TB (berlinette) ou en version TS (toit targa). Puissance ? 300 ch grâce à son V8.
Ferrari F355 (1994)
C’est la première Ferrari à disposer d’une boite de vitesse à palettes comme en F1. La F355 était d’ailleurs plus belle que la 348. C’était aussi la première italienne à être dotée de 5 valves par cylindre. Le moteur était un V8 de 3,5 litres et développait 380 ch. Enfin, les acheteurs pouvaient opter pour la version GTS (targa) ou pour la version cabriolet (spider).
Ferrari F512 M (1994)
Dernier baroud d’honneur pour la Testarossa. La F512 M (440 ch) remplace la 512 TR en 1994. Vendue à 500 exemplaires, elle hérita d’un relookage des feux avants et arrières (adieu phares avant escamotables!!) ou encore de la disparition de la grille intégrale arrière. Les bielles et pistons sont désormais en titane, et le freinage ABS est de série.
Ferrari F50 (1995)
C’était d’avance très difficile de faire mieux que la F40. Bien que superbe, elle n’arriva cependant pas à effacer la F40. En revanche, elle était plus rare avec seulement 349 exemplaires, contre 1315 pour la F40. Le moteur central arrière était un V12 atmo de 4.7L développant 513 ch. A noter, elle adoptait une structure monocoque en fibre de carbone.
Ferrari 360 Modena (1999)
Après les déboires de la 348 et le décès d’Enzo enfin encaissé, Ferrari tenait à ressortir sa fameuse recette secrète pour asseoir sa suprématie. Ainsi apparue la F355. Fruit d’un long développement en soufflerie, cette Ferrari était dotée d’une carrosserie intégralement faite en aluminium. Elle était ainsi légère et assez agile dans son genre. 16000+ unités de cette 360 Modena ont été vendues. Mission accomplie !
Ferrari Enzo (2002)
Suite logique de la F50, cette Enzo était à l’époque ce qu’on pouvait trouver de plus proche d’une Formule 1. Avec une technologie de pointe, un poids plume de 1 255 kg et un moteur central arrière développant 660 ch (V12), elle abattait le 0 à 100 km/h en 3.5 secondes !
Ferrari F430 (2004)
On aurait plus dit un relooking d’une 360 Modena, mais cette F430 était bien plus que ça. Tout d’abord, un nouveau V8 développant 483 ch. Mais aussi un tout nouveau différentiel contrôlé électroniquement. Et comme ses prédécesseurs, l’option spider était disponible.
Ferrari 458 Italia (2009)
La F430 était impressionnante, mais la 458… Incroyable. Aussi agile qu’une Lotus Evora ou une Noble M600, elle est encore aujourd’hui très performante grâce à son moteur central arrière (V8) atmosphérique de 4.5L développant 570 chevaux. Aérodynamiquement parlant la voiture est aussi très aboutie et atteint facilement (et rapidement!) les 325+ km/h.
Ferrari 488 GTB
Pour le premier des novices, la 488 ressemble à une 458. Cependant quand on s’y intéresse de plus près, on remarque que Ferrari a haussé la barre encore plus haute. A l’arrière, on retrouve ainsi le même V8, mais doté de deux turbos permettant ainsi à cette 488 de sortir 670 chevaux. A noter, ce moteur est presque le même qui sera installé par Ferrari dans la nouvelle California T en 2014…
Ferrari LaFerrari
Succédant à l’Enzo, la LaFerrari est la première hybride Ferrari. Elle est directement issue des travaux réalisés sur la FXX et la Millechili. Au menu, 963 chevaux qui la propulse très vite à 370 km/h. Mais seulement 499 de ces bijoux sont produits, malheureusement… 🙁
De si belles voitures , rares pour la plupart dont les prix ne sont pourtant pas plus important qu’une Alfa Romeo Montreal ou une mercedes amg des annees 80/90 .
A quel moment qqun va dire que ces “bagnoles” sont fabuleuses et que tout cela n’a pas de sens ..
Je suis de votre avis ! 🙂
et la 250LM?