Certains de nos lecteurs aiment les défis. C’est le cas de Julien, qui se lance dans le sauvetage d’un Range « classic » : le premier, le vrai, l’unique. Certes, il n’est pas en V8, mais il va servir à un usage très régulier !
Nous avons une communauté formidable, et nous ne cesserons jamais de le répéter. Et parmi ces lecteurs passionnants et passionnés, Julien. Un « bon p’tit gars », comme on dit, qui aime l’auto, sous toutes ses formes, et qui n’a pas peur de mettre les mains dans le cambouis. Certains diront que les ingénieurs et cadres supérieurs sont des gens de bureaux, mais Julien (qui termine ses études de mécatronique) n’est pas dans cette catégorie. Il troque volontiers le mécanisme millimétré de son imprimante 3D et la propreté des bureaux de conception pour un jardin ou un garage, et une bonne séance de dégrippage de boulons et vis rouillés.
Range Rincé, mais Range pas mort
Et il va lui en falloir, du courage, pour sa nouvelle aventure. Julien, déjà propriétaire d’un bien sympathique coupé Peugeot 406 (en quatre cylindres), voulait un véhicule plus adapté pour faire des « road trip », et surtout dormir à la belle étoile dans des lieux sauvages sans craindre de laisser le carter d’huile de sa précieuse lionne dans un champ.
Le voilà en quête d’un véhicule plus « loisir ». Parti voir plusieurs véhicules (break, 4×4…), il tombe sur cette annonce : un Range Rover Classic de première génération, à moins de 3000 €. A ce prix, évidemment, il ne faut pas s’attendre à une version V8 flambante : il s’agit d’un Range Rover 200 TDI (rien à voir avec les moteurs VW, pour information).
Le quatre cylindres turbodiesel 2.5 d’origine Land Rover (différent du moteur italien VM) développe 113 ch. Ou plutôt « développait » : il affiche fièrement 320 000 km au compteur. Mais il démarre au quart de tour, ne chauffe pas, ne mange pas de fluides et se comporte parfaitement. La transmission est en bon état pour son âge, l’ensemble ne souffrant pas de jeu anormal. La seule crainte ? La courroie de distribution a…. 17 ans. Il va donc falloir lui donner un petit rafraîchissement mécanique global, mais ce n’est pas ça qui demandera le plus de travail sur ce « Range » : la carrosserie, et surtout l’intérieur, vont mériter des heures de boulot. Le but n’est pas de le rendre à l’état concours, mais simplement d’en faire quelque chose de propre, et de parfaitement fiabilisé.
On va suivre l’aventure de Julien avec intérêt : nous mettrons à jour cet article dès que nous aurons des nouvelles de sa part et de son Range !