Le chirurgien esthétique a sorti le bistouri pour un ravalement de façade de la Renault Zoe, plutôt séduisant. Malheureusement, Jean-Michel « j’aime les implants mammaires » a oublié le fessier de la citadine. En revanche, il a fait un sacré boulot sur l’intérieur et sur les capacités cardiaques.
Vous ne pouvez pas manquer les gros changements esthétiques de la Zoe qui s’affirme avec une face avant nettement plus agressive et nettement moins « petite fille ». La citadine électrique ne change pas quand on passe à l’arrière, et là, en revanche, c’est bien dommage.
Dedans, du changement
Ne boudons pas toutefois le plaisir de voir Renault à l’oeuvre sur un sujet souvent compliqué pour la marque française : l’intérieur. C’est simple : la Zoe est complètement métamorphosée et adopte la disposition de la dernière Clio. Ce qui, il faut le reconnaître, est une bonne chose.
En parlant de l’intérieur, on peut noter la grande place des écrans : 10 pouces pour l’instrumentation 100 % numérique et 9,3 pouces en portrait pour le multimédia et la navigation.
Nouveau moteur, nouvelle batterie
La nouvelle Zoe gagne une batterie de 52 kWh. Comme nous vous l’annoncions en exclusivité sur Downshift, la Zoe gagne environ 80 km d’autonomie. Renault annonce ainsi 390 km selon le cycle WLTP, ce qui est supérieur à la Peugeot e-208.
Côté moteur, la Zoe conserve le bloc de 110 ch, mais la grosse nouveauté est l’arrivée d’un moteur R135 (de… 135 ch). Deux modes de chargement seront proposés : en courant alternatif sur une prise Type 2 (donc recharge très longue) et en courant continu sur prise CCS avec puissance maximale de 50 kW. Ce qui, il faut le dire, est un peu décevant à l’aube de l’arrivée des bornes de forte puissance de plus de 100 kW.