La Skoda Octavia a fait un sacré chemin depuis le début des années 2000 pour en arriver à ce qu’elle est aujourd’hui. L’auto se dévoile aujourd’hui dans sa version RS, à double motorisation.
C’était l’élément manquant de la nouvelle gamme Octavia, et probablement la plus attendue par la frange d’irréductibles gaulois qui espèrent encore voir un peu de plaisir de conduire en 2020. Ces fous là peuvent se réjouir, Skoda a pensé à eux. L’Octavia RS est une nouvelle fois l’arme idéale pour concilier tous les besoins : travail, vacances, départ en famille, et sourire au volant. L’auto sera une nouvelle fois vendue en break Combi et en berline, mais le Combi devrait avoir à nouveau les faveurs des acheteurs européens. Tout particulièrement en Suisse, puisque l’Octavia est la meilleure vente du pays !
Sur une seule Octave… pour l’instant
La nouvelle Octavia RS va être vendue avec une seule motorisation, à l’inverse de ses cousines Volkswagen Golf GTI et Cupra Leon. Il s’agit d’un ensemble hybride rechargeable avec un moteur 1.4 essence de 150 ch associé à un moteur électrique pour un total de 245 ch et 400 Nm. Les batteries de 13 kWh permettront de faire quelques dizaines de kilomètres tous les jours en mode électrique. Une bonne offre polyvalente, mais qui n’affiche pas les performances des Golf GTI et Cupra Leon 2.0 TSI : le 0 à 100 de l’Octavia RS est annoncé en 7,3 secondes.
Pour l’instant, Skoda ne communique pas sur une Octavia RS 2.0 TSI, mais vu que les Cupra Leon et Golf GTI y ont droit, on imagine mal la berline tchèque faire l’impasse sur cette motorisation. Malheureusement, Skoda devrait seulement avoir droit à la version de 245 ch du quatre cylindres essence, ce qui ferait que nous n’aurons toujours pas d’Octavia RS à plus de 300 ch.
L’Octavia RS n’en oubliera pas pour autant le diesel avec l’intégration du 2.0 TDI Evo de 200 ch (celui de la Golf 8 GTD).
Quel intérieur !
Sérieusement assemblé, certes, mais l’intérieur de l’ancienne Octavia n’était pas du genre joyeux. Celui-là ne l’est pas beaucoup plus, mais le bon visuel et technologique est impressionnant. Le grand écran central, l’instrumentation numérique, les sièges baquets biton et les inserts « façon carbone » font un bel ensemble. Il reste maintenant à voir comment l’on se sent à bord…