Nous entrons dans la meilleure période pour acheter un cabriolet : l’hiver. Vous allez pouvoir négocier des prix plus facilement qu’au moins de juin. Et dans votre quête, pourquoi ne pas opter pour une Mazda MX5 ?
Nous sommes début novembre, et il sera bientôt temps de penser aux cadeaux (si vous nous lisez en juin, dans ce cas veuillez patienter jusqu’en novembre prochain pour vous servir de ce qui suit !). En effet, la période de Noël approche, et quoi de mieux que de vous (faire) offrir une voiture (oui, parce que nous nous offrons tous des voitures à Noël, c’est bien connu) ?
Et tant qu’à faire, faites une bonne affaire. La période des fêtes de fin d’années (plus généralement l’hiver) est la meilleure pour acquérir un cabriolet, puisque c’est là que l’on s’en sert le moins, et que certains propriétaires désirent s’en séparer.
Aujourd’hui, il est possible de trouver certains petits cabriolets à prix d’ami. Vous n’aurez pas des performances à vous décoller la peau du visage, mais au moins, pas de perte de permis, et surtout, des sensations faciles sans aller chercher de vitesses de dingue.
Mazda MX-5, le classique
Tant qu’à faire, pourquoi ne pas choisir le cabriolet le plus vendu au monde dans l’histoire auto, j’ai nommé la Mazda MX-5. Produite depuis la fin des années 80 sans interruption, l’auto a des millions de fans aux quatre coins du globe, et en France, le marché est important.
Surtout en occasion, où l’offre est large, mais si vous voulez rester sur un budget raisonnable à l’achat, il faudra vous tourner vers la deuxième génération NB. Pourquoi ? La première est devenue de plus en plus cotée (et difficile à trouver en bon état), et la troisième est encore onéreuse. Ne parlons pas de l’actuelle ND, qui reste un jouet assez coûteux.
MX-5 NB, simple et sans histoire
Le chapitre fiabilité de cette NB sera rapide. La mécanique ne souffre d’aucun reproche. Le quatre cylindres en ligne existe en deux versions sur la MX-5 française, avec un 1.6 de 110 ch et un plus gros 1.8 de 140 ch (restylé à 145 ch à mi-carrière). Deux moteurs fiables, à entraînement par courroie (à changer tous les 5 ans ou 100 000 km), qui sont, en plus, relativement sobres en carburant (une bonne idée en ces temps de prix qui augmentent à la pompe).
La seule faiblesse de cette MX-5 est celle de toutes les MX-5 de l’époque : la corrosion. Les exemplaires avec un châssis « piqué » et de la corrosion perforante sur les éléments de carrosserie exposés à la route sont nombreux. Les cas sont peut-être un peu moins « fréquents » que sur la première génération, mais c’est à prendre en compte lors de l’achat. Vérifiez bien les soubassements, les passages de roues, les bas de portières pour vous assurer qu’il n’y a pas de début de corrosion ou de peinture qui cloque. Sinon, gare aux travaux en carrosserie…
Le gros avantage, en tout cas, avec la MX-5, c’est que l’on trouve absolument toutes les pièces au Royaume-Uni, sur Internet, pour des prix plus que dérisoires. En clair, l’entretien ne vous coûtera pas grand-chose.
Prix d’ami
La MX-5 NB est aujourd’hui la plus abordable des MX-5. Elle peut se trouver sous les 10 000 € sans problème, et n’hésitez pas à essayer la version 110 ch, qui, à défaut d’être un foudre de guerre, est tout aussi sympathique que la 140 ch.
Dans les deux cas, l’auto n’est pas une vraie sportive (suspensions trop sèches, châssis pas des plus rigoureux), mais le plaisir brut de cette voiture vous fera oublier tous ces petits défauts. Le guidage de boîte parfait, la position basse, le gabarit compact et la légèreté de la MX-5 sont autant de choses qui font qu’elle garde une solide base de fans à travers le monde. Serez-vous l’un d’entre eux ?