Victime d’une sale réputation quant à la fiabilité du 1.2 PureTech (usure de la courroie de distribution et surconsommation d’huile), Peugeot s’avoue enfin battu et a décidé depuis le 1er septembre d’effacer l’appellation PureTech de sa communication. Citroën et DS devraient suivre.
La mauvaise réputation du moteur trois-cylindres 1.2 affecte non seulement les ventes de voitures neuves, mais aussi celles d’occasion. En conséquence, depuis le 1er septembre, les modèles équipés de ce moteur ne sont plus désignés sous l’appellation « 1.2 PureTech 100 ch », mais simplement « 100 ch », comme cela a été observé sur le site Peugeot. Citroën et DS devraient suivre cette démarche, tandis qu’Opel a toujours préféré les termes « Turbo 100 » ou « 130 ch » à « PureTech ».
Trop c’est trop…
Les problèmes de fiabilité du 1.2 PureTech (EB2 Générations 1 et 2) ont généré une crise de confiance inédite. Malgré cela, le groupe Stellantis a maintenu cette appellation pour son nouveau moteur 1.2 mild hybrid (EB2 Gen3), créant ainsi de la confusion chez les nouveaux clients. Depuis le printemps 2024, Peugeot insiste auprès de son réseau pour différencier le nouveau 1.2 MHEV 100 et 136 ch de l’ancien moteur. Ce qui est justifié, car ce nouveau bloc est équipé d’une chaîne de distribution et sa conception a été largement améliorée.
Cependant, la méfiance des acheteurs persiste, et les vendeurs de Peugeot doivent constamment rassurer leurs clients, tandis que certains préfèrent se tourner vers d’autres marques.
Transition en cours de la courroie à la chaîne
Malgré ces efforts, l’ancien moteur 1.2 PureTech (100 et 130 ch) avec courroie de distribution reste pour le moment sous le capot de certains modèles en version boîte manuelle, comme les Peugeot 208, 2008, et 308. En revanche, tous les nouveaux modèles du groupe, tels que les Citroën C3 et C3 Aircross, Fiat Grande Panda, et Opel Frontera, adoptent le nouveau bloc thermique (sans hybridation) avec chaîne de distribution.
Les DS 3 et Opel Mokka ont été les premiers à être équipés de ce moteur au printemps 2023. L’ancien 1.2 PureTech de 75 ch a quant à lui été retiré du catalogue de la 208, et l’Opel Corsa suivra à la fin octobre.
Personne ne veut du moteur PureTech, encore plus en occasion
Si la réputation de ce moteur nuit aux ventes de voitures neuves, elle impacte encore plus sévèrement celles d’occasion. Les acheteurs se font rares, que ce soit chez les concessionnaires ou sur les sites de vente entre particuliers.
Cette image négative affecte également les marques concurrentes, qui hésitent à reprendre des véhicules équipés du 1.2 PureTech. Face à cette situation, Stellantis a apposé, depuis cet été, une étiquette « extension de garantie 10 ans – 175 000 km » sur tous les véhicules 1.2 PureTech en vente dans son réseau d’occasion Spoticar. Cette mesure concerne des dizaines de milliers de voitures, touchées par les problèmes de courroie de distribution jusqu’au 20 juin 2022 et de surconsommation d’huile jusqu’en février 2023. Cependant, il n’est pas certain que cette initiative suffise à rassurer les acheteurs potentiels.
Changer le nom quel belle initiative
Ce n est pas une solution digne de calmer la colère des clients de la marque et de Stellantis.
La confiance ne reviendra q avec des produits fiables
Les moteurs actuelles sont de véritables cauchemars
Aussi bien en essece qu en diesel
Ces petites cylindrées d’as du soit disant haut de gamme intolérable
Les marges c est bien la qualité ça ne se discute pas
Le résultat de belles voitures sans moteur dont les clients ne veulent plus
Voilà oû on abouti quand l économie prime sur la satisfaction de l’utilisateur
IL FAUT VITE SE REPRENDRE