Les ouvriers de l’usine Peugeot de Sochaux sont tout sourire, et on peut les comprendre. La marque annonce avoir cassé la baraque avec le 3008. Qui a dit que les ventes de SUV s’essoufflaient, hein ?
Cette semaine, c’est la fête du slibard à Sochaux. Les ouvriers ont certainement dû trinquer (du Champomy, bien entendu) à la santé des deux productions qui rapportent gros à Peugeot, à savoir la 308 et le 3008.
Peugeot fête en effet deux barres symboliques en même temps du côté de Sochaux. La première est la millionième 308 (de deuxième génération) assemblée, depuis 2013. Si l’on fait un bref calcul, cela fait 200 000 berlines compactes par an pour tous les marchés, ce qui n’est pas si mal pour Peugeot.
Mais le mieux reste à venir avec le 3008. La poule aux oeufs d’or du constructeur au lion n’en finit plus de remplir les caisses de Peugeot avec 500 000 unités écoulées en seulement deux ans ! Un sacré score pour une auto totalement réinventée après une première génération qui était, disons… bizarre à regarder.
Rêvons un peu…
Si vous espériez un essoufflement des ventes de SUV, c’est raté. Mais avec toute cette flouze qui rentre dans les caisses, on aimerait bien, maintenant, que Peugeot se bouge un peu les fesses et nous refasse une auto plaisir.
Il faut dire qu’entre la disparition de la RCZ, l’arrêt de la 208 GTI et une 308 GTI qui est efficace mais qui ne provoque pas non plus des émotions extraordinaires (comme dirait l’autre, « elle en touche une sans faire bouger l’autre »), on est un peu en manque d’amusement.
Alors, à quand une descendante aux 405 Mi16, 205 GTI ou 309 GTI16, hein Peugeot ? Surtout qu’avec l’hybridation et l’électrique, tout redevient possible… Allez, vous en êtes capables, et on le sait !