Carlos Tavares, le patron de PSA, avait déjà ouvert la brèche il y a quelque temps en ne niant pas la possibilité d’une nouvelle grande opération. La famille Peugeot, qui détient 12 % des parts de PSA, en rajoute une couche. C’est qu’ils ont faim, dis donc.
Pour ceux qui n’auraient pas suivi l’histoire, voilà une petite piqûre de rappel. Carlos Tavares, le patron de PSA, avait en effet expliqué que « tout était ouvert » et que PSA pouvait « rêver de tout ». Mais rêver de quoi au juste ? La situation s’éclaircit puisque la famille Peugeot, qui détient plus de 12 % des parts de PSA, a expliqué que mister Carlos avait le soutien de la ‘famiglia’, et qu’il pouvait voir les choses en grand.
En l’occurrence, la rumeur parle d’une sorte d’alliance/fusion entre PSA et… FCA (Fiat Chrysler Automobile). Ainsi, après avoir englouti Opel, voilà que PSA se mettrait presque à rêver de peser lourd dans le game. Et pas qu’un peu : une alliance des deux en ferait tout simplement le premier groupe automobile mondial.
Bon, on doit quand même reconnaître que sur le papier, on a bien du mal à dire ce que pourrait apporter PSA à FCA. A l’inverse, en revanche, ce serait tout bénef’ pour le groupe français qui pourrait acquérir de l’expérience auprès de FCA en vue du débarquement sur le marché américain. Mais alors, quelle contrepartie pour FCA ? Une plateforme de citadine/compacte pourrait servir à Fiat qui manque cruellement de nouveauté. Sinon, on ne voit pas trop. A moins que la fantastique Citroën e-Mehari n’intéresse Fiat ?
En revanche, n’allez pas penser à une Dodge Challenger Hellcat version PSA, hein…