Le PLF (Projet de loi des finances) 2021 est désormais connu. Au niveau des transports, le plus gros changement est la hausse des malus, avec un plafond passant de 20 000 à 30 000 € en 2021, puis 40 000 € en 2022 et 50 000 € en 2023.
C’est désormais très clair : si vous n’aviez pas encore compris, le moteur thermique est bientôt mort. Bien sûr, il existera encore de nombreuses années en occasion, mais pour l’achat neuf, ça sera au mieux de l’hybridation légère voire rechargeable. Et avec l’arrêt progressif des ventes de véhicules à moteur thermique strict, le marché de l’occasion ne pourra pas tenir des lustres. Du coup, profitez pendant que vous pouvez !
Le PLF 2021 comporte trois volets importants pour l’automobile. Le premier est la hausse du malus maximal, qui passera de 20 000 € à 30 000 € en 2021. Vous vous en doutez, cela impliquera un réajustement total du barème du malus l’année prochaine, et l’on devrait avoir des surprises avec des voitures de « monsieur tout le monde » à plus de 1000 € de malus. Pire encore : il est déjà programmé qu’en 2022, le malus maximal passera à 40 000 € et même 50 000 € en 2023. Et pour les petits malins pensant faire un affaire en important une voiture de l’étranger : il faudra aussi payer le malus, puisqu’il se règle à la première immatriculation en France. Voiture neuve, ou pas, ce qui compte, c’est la première immatriculation française.
Le barème du malus 2021
Le barème du malus 2022
Fait rare, le barème de l’année suivante (2022) est déjà connu ! Il a été dévoilé en même temps que l’année précédente, ceci afin de donner de la « visibilité » aux constructeurs.
Les bonus en baisse
Le second volet est sur le bonus des voitures électriques : de 7000 € en 2020, il passera à 6000 € en 2021 puis 5000 € en 2022. Pour, progressivement, disparaître d’ici le milieu de la décennie, l’Etat se justifiant par le fait que le marché devient de plus en plus compétitif. La prime à la conversion, elle, tombe à 3000 €.