Porsche dévoile une seconde version de son concept de Speedster au Mondial de Paris. L’auto sera bien produite, à seulement 1948 exemplaires. Elle aura 500 ch.
Le Speedster va faire son retour chez Porsche. Cette carrosserie n’est pas forcément aimée de tous, mais il faut bien reconnaître qu’elle se démarque assez nettement des réalisations Porsche habituelles. Il s’agit en fait d’un cabriolet dont l’arrière est plus long et différent d’une 911 cab’ classique.
Une base de 911 Carrera 4 cabriolet
Pour cette nouvelle Speedster, Porsche est parti d’une 911 Carrera 4 S cabriolet. Jusque là, rien de bien fou ni sexy, donc, mais les modifications apportées sont nombreuses. Les capots avant et arrière, tout comme les ailes, sont en carbone, la ligne d’échappement est en titane et la boîte de vitesse manuelle est empruntée à la 911 GT3.
Porsche a poussé le vice jusqu’à mettre des jantes 21 pouces dérivées de celles utilisées en compétition, avec serrage central.
Globalement, c’est un donc un mélange des genres avec tout ce qui se fait de mieux chez Porsche. Notons au passage quelques détails de style particulièrement intéressants, comme ces rétroviseurs rappelant les productions d’antan.
Un moteur atmosphérique de 500 ch
Sous le capot arrière, Porsche a inséré un six cylindres à plat atmosphérique délivrant environ 500 ch à plus de 9000 tr/mn. Non, vous ne rêvez pas, ce moteur ira jusqu’à 9000 tr/mn. Des régimes que même Honda ne pourrait avoir sur un moteur aussi gros. La marque allemande espère séduire les acheteurs de modèles d’exception, qui se sont déjà bousculés au portillon pour la 911 R.
Justement, Porsche a prévu de ne produire que 1948 Speedster, en référence à l’année de sortie de la 356. La marque allemande, en limitant la production, pourrait toutefois faire une nouvelle fois plaisir aux spéculateurs, qui achèteront et revendront immédiatement (avec gros profit) leur exemplaire.
Et on peut les comprendre, tellement l’automobile de prestige est devenu un des placements financiers les plus rentables de ces dernières années. Dommage, toutefois, pour le passionné qui aurait voulu son exemplaire pour le faire rouler. Réellement.