Jusqu’à maintenant, aucun constructeur n’a officiellement annoncé réduire la voilure sur certains modèles essence. Mais Mazda pourrait le faire, avec la MX-5 2.0 de 184 ch, qui passerait à la trappe selon le Financial Times.
Nous vivons des périodes fantastiques où certaines règles européennes permettent d’exempter de gros SUV de rejeter du CO2 (puisqu’ils sont lourds), alors qu’une voiture plus légère comme une MX-5 n’a droit à aucune faveur. En Europe, le grammage de la MX-5 est, il est vrai, plutôt au dessus de la moyenne : 138 g/km pour la version 1.5 de 132 ch et 156 g/km pour le 2.0 de 184 ch.
Or, vous le savez déjà, tout va se jouer sur des ajustements dans les mois à venir pour les constructeurs qui auront pour mission principale de ne pas dépasser les 95 g/km de CO2 sur l’ensemble de leurs immatriculations. En clair, une voiture qui est à 156 g/km de CO2 est un « boulet » que la marque doit se traîner, surtout si l’auto se vend bien.
Et c’est le cas de la MX-5, qui, malheureusement, pourrait se voir amputée (partiellement, ou totalement, l’information ne le précise pas) de son deux litres sur le Vieux Continent. C’est en tout cas ce qu’affirme le Financial Times, relayé par Autoexpress. La marque japonaise ne commercialiserait alors plus que le 1.5 132 ch, qui est malgré tout un excellent moteur parfaitement adapté au roadster. Mais pour ceux qui voudraient un peu plus de répondant sur la pédale, cil restera deux solutions : la préparation moteur, avec toutes les contraintes que cela implique, ou le marché de l’occasion.
En attendant, Mazda France n’a pour l’instant rien confirmé et la MX-5 2.0 reste au catalogue. Pour l’instant.
La punchline Downshift
Ne vous plaignez pas trop, il y a encore quatre cylindres sous le capot de la MX-5. Et avec 1.5 litre, c’est considéré comme un « big block » en 2020.